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« Tout journal, de la première ligne à la dernière, n'est qu'un tissu d'horreurs. Guerres, crimes, vols, impudici-tés, tortures, crimes des princes, crimes des nations, crimes des particuliers, une ivresse d'atrocité universelle. Et c'est de ce dégoûtant apéritif que l'homme civilisé accompagne son repas de chaque matin. Tout, en ce monde, sue le crime : le journal, la muraille et le visage de l'homme. Je ne comprends pas qu'une main pure puisse toucher un journal sans une convulsion d

Publié le 30/06/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : « Tout journal, de la première ligne à la dernière, n'est qu'un tissu d'horreurs. Guerres, crimes, vols, impudici-tés, tortures, crimes des princes, crimes des nations, crimes des particuliers, une ivresse d'atrocité universelle. Et c'est de ce dégoûtant apéritif que l'homme civilisé accompagne son repas de chaque matin. Tout, en ce monde, sue le crime : le journal, la muraille et le visage de l'homme. Je ne comprends pas qu'une main pure puisse toucher un journal sans une convulsion de dégoût. » Charles BAUDELAIRE, Mon cœur est mis à nu.. Ce document contient 2223 mots soit 4 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Littérature.

« ? Matraquage campagnes de presse. Déformation des événements. Coupes intempestives au travers de certaines paroles. Evénements cachés au public. ? C'est que l'homme moyen s'en remet au spécialiste : le journaliste. ? Etablir une différence entre presse quotidienne /ou hebdomadaire; de grande information /ou d'opinion bien marquée... ? ... car « c'est en fonction des caractères propres à chaque journal ou organe de presse qu'est présenté l'événement» (A.-J. Tudesq). II. Antithèse : défense de la presse. ? Les journalistes se défendent avec véhémence. ? « Nous faisons notre métier qui est d'informer», répètent-ils. ? L'événement serait-il su ou perçu comme tel si la presse ne mettait pas au courant ? ? Les reporters vont à des milliers de kilomètres. ? Ils se trouvent confrontés ou mêlés aux événements dangereux. ? Blessés graves oumorts chaque année parmi eux. ? Problème de l'énonciation de l'événement. Le langage journalistique. ? Du XVIIIe siècle à 1880 environ : grande évolution de la presse écrite, diffusion peu à' peu plus abondante,. recherche des sources, diversification de l'information. ? Mais on se heurte à : difficultés avec les pouvoirs en place, opinion publique encore limitée. ? Première grande date : 1848, suffrage universel. ? Puis deux grands acquis : suppression de la censure, extension de l'opinion. ? Lutte alors contre les défauts primitifs d'une information qui était longtemps restée essentiellement orale ...»

« « Tout journal, de la première ligne à la dernière, n'est qu'un tissu d'horreurs.

Guerres, crimes, vols, impudici­ t�K tortures, crimes des princes, crimes des nations, cri­ mes des particuliers, une ivresse d'atrocit� universelle.

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Tout, en ce monde, sue le crime : le journa1;-1a muraille et le visage de l'homme.

Je ne comprends pas qu'une main pure puisse toucher un journal sans une convulsion de d�6D]O » Charles BAUDELAIRE, Mon cœur est mis à nu.

Partagez-vous le pessimisme foncier de l'auteur à l'égard de la presse? Quels arguments pourrait-on lui opposer? Efforcez-vous de répondre en tirant parti de votre expé0 rience personnelle.

CTUREDU SU La lecture du sujet est primordiale.

Ne pas hésiter à en souligner de façon différente les passages qui frappent, car la lecture doit se faire crayon à la main ...

Ne pénétrer dans la composition du plan, puis la rédaction du devoir. »

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