Les limites de la régulation étatique

« 1 / 2 ■ Les limites de la régulation étatique ► Les interventions publiques ont été prises en défaut dans les années I 970 par la coexistence de l'inflation et du chômage. Quels sont les arguments invoqués par les économistes néolibéraux? 1.

L'inefficacité de la politique économique A.

L'inefficacité de la politique budgétaire Lorsque l'État crée volontairement un déficit budgétaire, il ne peut le financer que : • Par l'emprunt, ce qui augmente la dette publique.

Si le taux d'intérêt réel est élevé, la charge de la dette va s'alourdir, réduisant les marges de manœuvre pour l'avenir. Par ailleurs, en émettant des emprunts, l'État fait monter le taux d'in­ térêt à long terme, ce qui décourage les investisseurs : les dépenses publiques évincent les dépenses privées. Il est donc indifférent de financer les déficits par l'impôt ou par l'emprunt.

• Par la création monétaire, génératrice d'inflation.

Celle-ci s'accélère surtout si le déficit est accompagné d'une politique monétaire accom­ modante destinée à neutraliser l'effet d'éviction. B.

L'inefficacité de la politique monétaire • R.

Lucas considère que les agents prennent leurs décisions en tenant compte de toute l'information disponible.

Ils ne se trompent pas en moyenne : leurs anticipations sont rationnelles. • Ainsi, lorsque le gouvernement mène une politique monétaire expan­ sive, ils anticipent exactement l'inflation à venir : le salaire réel ne varie donc pas, puisqu'il est strictement indexé sur la hausse des prix et le niveau du chômage ne peut pas être réduit par une telle politique. Il.

La critique par l'école des choix publics A.

L'école de Virginie • J.

Schumpeter avait remis en cause les trois hypothèses sur lesquelles repose la démocratie : le bien commun existe, le peuple le connaît et les hommes politiques servent le bien commun.

Selon lui, en réalité, il 2 / 2. »