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Les inventairesLa guerre laïque.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Les inventaires La guerre laïque Après la Révolution, républicanisme est souvent synonyme d'anticléricalisme et monarchie de catholicisme.

Les élec­ tions de 1877 consacrent la victoire de la République; la gauche va s'appliquer à réduire l'influence du clergé, compro­mis avec les forces conservatrices.

En 1879, Jules Ferry, ministre de l'Ins­ truction publique, présente deux projets de loi destinés à écarter les congréga­ tions de l'enseignement.

En 1880, le gouvernement signe deux décrets: l'un porte sur l'expulsion des jésuites, l'autre oblige les ordres non autorisés à se mettre en règle avec la loi.

Il y a des expulsions manu militari et même quel­ ques morts et blessés.

En 1886, les der­ niers religieux sont bannis de l'enseigne­ ment primaire public, mais plusieurs congrégations sont reconstituées.

L'af­ faire Dreyfus jette de l'huile sur le feu.

En 1900, le ministère Waldeck­ Rousseau s'en prend aux «moines ligueurs» antidreyfusards et au «milliard des congrégations».

En 1902, Waldeck­ Rousseau cède la place à Emile Com­ bes, ancien séminariste...

et anticlérical.

Ce dernier commence par fermer les écoles fondées sans autorisation.

En 1904, il fait voter un texte interdisant l'enseignement à toutes les congréga­ tions sans exception.

Quelques jours plus tard, à la suite d'un incident, Com­ bes rompt les relations diplomatiques avec le Vatican ...

avant de tomber.

La séparation entre l'Eglise et l'Etat inter­ vient en juillet 1905.

Un des points les plus controversés de la nouvelle loi est la «nationalisation» des 1905 biens de l'Eglise, qui deviennent proprié­ té de l'Etat.

Les lieux de culte appartien­ nent désormais à des «associations cul­ tuelles».

C'est un tollé général du côté des catholiques, tandis que la gauche anticléricale présente cette mesure comme une juste récupération des richesses accumulées par l'Eglise catho­ lique.

Partout, des groupes de défense se forment, résolus à protéger, fût -ce par la force, les lieux de culte.

On assiste à des heurts violents entre forces de l'ordre­ polic;e ou armée -et manifestants, dans le Nord, à Paris, en Bretagne et, dans une moindre mesure, dans le Midi, traditionnellement plus anticlérical.

Plu­ sieurs membres de la police, dont un commissaire et un préfet, sont vivement pris à partie.

La mort d'un manifestant entraîne la chute du cabinet Rouvier.

Les inventaires n'ont été qu'un succès partiel.

Dans certaines régions, la pres­ sion populaire les a tous empêchés.

Au sein du nouveau ministère Sarrien, Briand, ministre des Cultes, et Clemen­ ceau, à l'Intérieur, se montrent plus con­ ciliants.

D'ailleurs, tant parmi le clergé et les laïcs que parmi les républicains, nombreux sont les partisans d'un com­ promis.

En 1906, Clemenceau, devenu Premier ministre, garde Briand, mais les inventaires sont suspendus. 2 / 2. »

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