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Les guerres israélo-arabes

Publié le 23/05/2020

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1re guerre de 1948/49. Dès le 17 déc. 1947, le conseil de la Ligue arabe annonça qu'il s'opposerait par la force au partage de la Palestine décidé le mois précédent par l'ONU (v. ISRAËL). Le 15 mai 1948, au lendemain même de la fin du mandat britannique et de la proclamation de l'État d'Israël, les régions occupées par les Juifs furent soumises à une invasion concentrique des armées de l'Égypte, de la Transjordanie, de l'Irak, de la Syrie et du Liban. Les Arabes représentaient une force d'environ 80 000 hommes contre 60 000 Israéliens, mais ceux-ci étaient mieux armés, mieux entraînés et leurs chefs étaient des hommes de valeur, dont certains avaient l'expérience des combats de la Seconde Guerre mondiale. La première phase du conflit fut marquée par des succès arabes. Au nord, les Irakiens faisaient irruption sur les rives du lac de Tibériade. Au centre, la Légion arabe encerclait Jérusalem (15 mai), progressait dans la vieille ville, s'emparait du mur des Lamentations (21 mai), puis du Calvaire, du Saint-Sépulcre et de la mosquée d'Omar. Elle progressait aussi en Judée, mais les Juifs tenaient solidement la route vers Jérusalem. Au sud, les Égyptiens s'emparaient, dans la région côtière, de Gaza. Tel-Aviv à son tour était encerclée avant d'être dégagée par une offensive israéliennes (4 juin). Israéliens et Arabes acceptèrent alors la trêve proposée par le comte Folke Bernadotte, médiateur de l'ONU. La cessation des combats (11 juin/9 juill.) permit aux Israéliens de se réorganiser et, dès la reprise des hostilités, de déclencher une foudroyante offensive qui aboutit, en quelques jours, à la conquête de Nazareth et de la Galilée occidentale, laquelle avait été attribuée aux Arabes par le plan de partage de l'ONU. Après cette « campagne des Dix Jours », une nouvelle trêve intervint le 18 juill. mais resta assez précaire. Le comte Bernadotte fut assassiné à Jérusalem par des terroristes juifs (17 sept.). Le 15 oct. 1948, l'armée israélienne lança deux nouvelles offensives, l'une dans le Néguev, qui mit en déroute les Égyptiens, l'autre vers le nord, qui se termina par la conquête de la Galilée (fin oct.). La solidarité arabe se révélant de plus en plus défaillante, les Égyptiens furent les premiers à demander un armistice, qui fut signé à Rhodes (24 févr. 1949) : Israël gardait les territoires conquis dans le Néguev, mais Gaza et la bande côtière reliant cette ville au Sinaï restaient à l'Égypte. D'autres armistices furent signés ensuite entre Israël et le Liban (23 mars), la Transjordanie (3 avr.), la Syrie (20 juill.), l'Irak seul refusant de négocier avec Israël. 2e guerre israélo-égyptienne de 1956. Voir SUEZ. 3e guerre israélo-arabe de 1967 ou guerre des Six Jours (5/10 juin 1967). S'estimant menacé par la politique panarabe du colonel Nasser, par le resserrement des alliances militaires égypto-syro-jordaniennes, par le départ de la force des Nations unies stationnée aux frontières du Sinaï depuis la guerre de 1956, Israël déclencha une guerre préventive contre l'Égypte et la Jordanie à l'aube du 5 juin 1967. La Syrie se joignit aux deux pays arabes. Dès les premières heures des combats, l'aviation égyptienne fut détruite au sol par les raids de l'aviation israélienne. Attaquant à la fois dans la péninsule du Sinaï et en Cisjordanie, les forces terrestres israéliennes s'emparèrent de Gaza (6 juin) et, sur le front jordanien, encerclèrent la ville arabe de Jérusalem, qui fut conquise dès le 7 juin, ainsi que Naplouse et Jéricho. Toute la Cisjordanie ayant été occupée en l'espace de deux jours, la Jordanie accepta dès le soir du 7 juin le cessez-le-feu proposé par l'ONU. Le même jour, l'offensive israélienne du Sinaï atteignait Charm el-Cheik, et, le lendemain, les troupes juives arrivaient sur la rive orientale du canal de Suez : l'Égypte à son tour se retirait de la lutte (au soir du 8 juin). Sur le front syrien, les troupes israéliennes faisaient la conquête des collines du Golan et de la ville de Kuneitra ; le cessez-le-feu s'établissait sur ce front également dans l'après-midi du 10 juin. Israël devait conserver intégralement jusqu'en 1973 les conquêtes réalisées au cours de cette guerre.  4e guerre israélo-arabe de 1973 ou guerre du Kippour (6/25 oct. 1973). Les forces arabes avaient subi une profonde réorganisation et un entraînement intensif après les défaites de 1967. L'URSS avait fourni à l'Égypte un équipement ultramoderne et perfectionné. L'attaque arabe du 6 oct. 1973 surprit complètement les Israéliens, qui, ce jour-là, célébraient la grande fête religieuse du Yom Kippour (d'où le nom donné à cette guerre). Sur le front du Sinaï, les Égyptiens réussirent à franchir le canal de Suez et à établir trois têtes de pont sur la rive orientale. Les troupes égyptiennes percèrent rapidement la ligne de défense israélienne Bar-Lev, mais limitèrent volontairement leur avance dans le Sinaï à une quinzaine de kilomètres, afin de rester sous la protection antiaérienne de leurs bases de missiles. En revanche, sur le front syrien, les Israéliens remportèrent une grande bataille de chars, réduisirent à l'impuissance l'aviation ennemie et avancèrent en direction de Damas. Ces victoires leur permirent de ramener des forces sur le front du Sinaï. À partir du 17 oct., s'engouffrant entre Ismaïlia et le lac Amer, dans le vide laissé entre les IIe et IIIe armées égyptiennes, ils établirent une tête de pont sur la rive occidentale du canal de Suez, à partir de laquelle, le 20 oct., ils effectuèrent une double percée de blindés à la fois en direction du Caire et en direction de Suez, menaçant ainsi d'encerclement la IIIe armée égyptienne, aventurée sur l'autre rive du canal. À la faveur d'un premier cessez-le-feu (22 oct.), la IIIe armée essaya de se dégager, mais les Israéliens reprirent alors le combat et la IIIe armée égyptienne se trouva complètement encerclée ; elle ne fut sauvée que par le cessez-le-feu définitif (25 oct.). Cette guerre ne se termina donc pas au désavantage des Israéliens : cependant, le fait nouveau - qui devait être retenu par l'opinion mondiale, et d'abord par les peuples arabes - résidait dans la combativité et l'efficacité dont avaient fait preuve les troupes égyptiennes, dans la confusion initiale qui avait frappé les Israéliens, enfin dans l'active solidarité arabe qui s'était affirmée au cours du conflit par l'application d'un embargo pétrolier privant l'Europe de ses sources indispensables d'énergie.

« Les guerres israélo-arabes. Plan INTRODUCTION I- LES MANIFESTATIONS DES DIFFERENTES CRISES DE 1948 A 2014 1- Guerre de 1948-1949 2- Guerre de Suez 1956 3- Guerre des 6 jours (1967) 4- Guerre de Kippour 5- Invasion du Liban 6- La bande de gaza II- CONSEQUENCES 1- Conséquences politiques 2- Conséquences militaires 3- Conséquences territoriales 4- Conséquences démographiques CONCLUSION INTRODUCTION Avant de débuter sur l’étude des différents conflits israélo-arabes, il faut tout d’abord resitué le contexte historique et géographique.

La Palestine est un territoire situé entre l’Egypte au sud-ouest, la méditerranée à l’ouest, le Liban au nord et à la Jordanie à l’est.

La Palestine est une ancienne colonie anglaise.

La population est composée de juif et d’arabes.

En 1917, Lord Balfour proclame la création d’un « foyer national juif » mais celui-ci n’a pas été créé suite aux différents problèmes causés par la seconde guerre mondiale (exemple : génocide juif).

Ceci entraîne des combats entre les sionistes (juifs) et les britanniques.

En novembre 1947, les nations unies proclament le plan de partage de la Palestine en deux états : juifs et arabes.

Ce partage entraîne des guerres civiles entre arabes et juifs.

On va s’intéresser à étudier les différentes guerres qui opposent l’Israël et les pays arabes : tout d’abord la guerre de 1948 à 1949 puis on va résumer rapidement la guerre de Suez puis on va voir la guerre de 6 jours (1967).

Enfin, on va s’intéresser à étudier la guerre de Kippour (1973), la guerre de 1982 au Liban et la guerre de la bande gaza de (2 014) I- LES MANIFESTATIONS DES DIFFERENTES CRISES DE 1948 A 2014 1- Guerre de 1948-1949 14 Mai 1948, Ben Gourions (président du conseil national juif) proclame l’indépendance de l’Etat Israélien (c’est la création de l’Etat israélien).

Les Nations Unies acceptent l’indépendance qui est aussi reconnue par l’union soviétique et les Etats Unis.

Suite à cela, le15 Mai 1948, les états arabes voisins (Liban, Irak, Jordanie, Egyptien et la Syrie) attaquent le nouvel état indépendant.

Cette alliance (composée d’environ 46 000 hommes) affronte l’armée israélienne nommée Tsahal (environ 35 000. »

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