Databac

Les gardes suissesQuatre siècles au service de la France.

Publié le 17/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Les gardes suissesQuatre siècles au service de la France. Ce document contient 416 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.

« 1 / 2 Les gardes suisses Quatre siècles au service de la France 1453-1830 Dès le xv• siècle, la Suisse fou_rnit des mercenaires aux cours européennes, no­ tamment à la France dès 1453.

Louis XI, en créant la compagnie des cent-suisses, en fait sa garde personnelle.

Avec Fran­ çois 1er, des unités helvétiques sont introduites dans les armées françaises; elles combattent à Arques en 1589.

Le titre de colonel général des Suisses au service du roi, donné par Charles IX au duc de Montmorency, est porté, sous Henri IV, par le maréchal de Bassom­ pierre.

En 1616, Louis XIII décide de former un régiment d'infanterie d'élite avec les soldats suisses.

Sous Louis XIV, ce régiment comprend 12 compagnies de 120 hommes.

Cha­ que compagnie a 5 officiers, 8 ser­ gents, 6 caporaux, 4 hallebardiers, 6 an­ sepades (gentilshommes servant dans l'infanterie), 5 tambours et 1 fifre.

Elle correspond à son canton de recrutement et en suit les usages.

Il est convenu qu'on ne peut obliger les soldats suisses à participer à des combats au-delà du Rhin, des Alpes et des Pyrénées; mais cet engagement est rarement respecté.

Par l'ordonnance du 1er juin 1763, le ré­ giment est porté à 16 compagnies: 11 de fusiliers, de 175 hommes chacune, et 4 de grenadiers, de 55 hommes, plus une compagnie générale composée d'hom­ mes des treize cantons et qui doivent marcher en tête du régiment.

L'état­ major comprend un colonel, un lieutenant-colonel, un major, quatre aides-majors, deux porte-drapeau par bataillon, un maréchal des logis, un mé­ decin, un chirurgien et un juge, car les Suisses ont leur propre justice.

Ceux qui sont protestants peuvent pratiquer libre­ ment leur culte.

Leur uniforme est rou­ ge, relevé de bleu; le hausse-col est argenté pour les officiers.

Comme les gardes-françaises, les suisses appartien­ nent à la maison militaire du roi; ils doi­ vent passer après les Français, mais leur solde est double.

Sous la Révolution, l'Assemblée nationa­ le conserve les garnisons suisses, crai­ gnant d'irriter la Confédération en les licenciant; elles sont repliées dans leurs casernes, à Rueil, Courbevoie et Neuil­ ly.

Rappelés à Paris après les journées d'octobre 1789, 600 suisses, fidèles à leur serment, sont massacrés par la foule lors de l'émeute du 10 août 1792.

Les survivants sont traînés en place de Grève et fusillés.

Sous la Restauration, la garde royale comprend deux régiments suisses: ils sont définitivement dissous en 1830.

Depuis 1859, le gouvernement fédéral interdit aux citoyens suisses de servir à l'étranger.

L'HISTOIRE VIVANTE Voir la 11Revue du régiment des gardes suisses, sur la place d'armes, à Versail/es»,par Pierre­ Charles Lenfant, au musée national suisse, à Zurich. 2 / 2. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles