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Les formes de l'affrontement Est-Ouest en Europe pendant la Guerre froide ?

Publié le 16/05/2020

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« Les formes de l'affrontement Est-Ouest, en Europe pendant la Guerre froide, se manifestent à la fois sur le plan économique , sur le plan politique et sur le plan militaire . Sur le plan économique, la puissance des États-unis leur permet de proposer une aide à l'Europe en 1947, c'est le plan Marshall.

Celui-ci a pour but derétablir l'économie européenne, mais aussi la stabilité politique et des institutions libres.

L'économie de l'Europe occidentale se rétablit dans un cadrecapitaliste dénoncé par les communistes.

La CEE se réalise, intégrant 12 pays en 1986.

L'Europe de l'Est sous influence communiste est organiséeavec l'URSS dans une organisation appelée CAEM ou COMECON. La lutte idéologique est la plus virulente et la plus équilibrée.

Deux camps s'opposent: celui du monde libre, soutenu par les États-Unis et leurs alliésatlantistes (dont la France et l'Angleterre), la liberté constituant pour eux la valeur dominante.

Ce camp est dénoncé par les communistes commeimpérialiste et anti-démocratique.

Au contraire, les communistes se présentent comme démocratiques, anti-impérialistes et obligés de se défendrecontre l'impérialisme dominant, d'où la création du Kominform.

L'opposition entre les deux systèmes est particulièrement forte à Berlin entre Berlin-Estet Berlin-Ouest qui devient un symbole de la Guerre froide. Sur le plan militaire, l'Europe est également coupée en deux avec l'OTAN qui organise la défense du bloc occidental, y compris la RFA et le Pacte deVarsovie qui organise la défense du bloc oriental.

Chez les communistes, la peur d'une Allemagne revancharde reste toujours très présente et alimentedes craintes liées à la Seconde Guerre mondiale.

Des tensions ont eu lieu à plusieurs reprises en Europe et particulièrement dans les années 1980avec la crise des euromissiles, tentative de déstabilisation du camp occidental par l'URSS, même si la mise en place de la CSCE joue un rôle importantdans la détente entre les deux Europes. La poussée soviéto-communiste inquiète les Occidentaux Une pression soviétique vers le Sud— En Iran, les Soviétiques refusent d'évacuer le Nord du pays qu'ils occupaient et exigent des concessions pétrolières.

Ils soutiennent également unmouvement séparatiste azeri à Tabriz, au Nord du pays.— En Turquie, l'URSS exige de participer à la défense des détroits de la mer Noire : elle compte ainsi s'assurer un libre accès en Méditerranéeorientale.— En Grèce, les communistes refusent de reconnaître la légitimité du gouvernement royaliste et reprennent les armes.

Ils trouvent soutien, armes etrefuge dans la Yougoslavie de Tito. La naissan ce des démocraties populaires— Les communistes sont peu nombreux dans les pays de l'Est, mais ils occupent les postes clés dans les gouvernements de coalition constitués auxlendemains de la Libération ;ils s'emparent progressivement des principaux rouages de l'État avec la complicité des garnisons locales de l'Arméerouge.— La « tactique du salami » leur permet d'écarter les uns après les autres leurs adversaires : d'abord les conservateurs « réactionnaires » accusés decollaboration avec les nazis, puis les agrariens, parti des petits propriétaires, enfin les socialistes contraints au nom de « l'unité prolétarienne »d'accepter la fusion des leurs dans les « partis ouvriers » à dominante communiste.— Les élections semblent confirmer que les nouveaux régimes bénéficient d'un « soutien populaire » massif ; mais leurs adversaires et lesOccidentaux dénoncent les pressions et les violences exercées sur les opposants et les évidents truquages des résultats.— Les pays de l'Est adoptent des constitutions qui institutionnalisent le « rôle dirigeant » des PC et mettent sur pied des économies de type socialiste. La puissan ce du PCF et du PCI— Ces partis participent aux gouvernements français et italien, rassemblent près du quart de l'électorat et contrôlent, par le biais de syndicats qui leursont favorables, des secteurs stratégiques de l'économie.— La position « légaliste » qu'ils ont adoptée au lendemain de la Libération ne suffit pas à rassurer : beaucoup craignent qu'ils n'attendent uneconjoncture plus favorable (la crise économique et la misère ou le départ des troupes américaines) pour déclencher la révolution. L'engagement américain inquiète l'URSS Le « containment » du communisme— Le discours de Fulton, prononcé en 1946 par Churchill, dénonçant le « rideau de fer qui s'est abattu sur l'Europe de la Baltique à Trieste », étaitdestiné à réveiller une opinion publique américaine trop encline à croire que les accords de Yalta garantissaient la liberté et la démocratie dans toutel'Europe.— Face à ce qu'ils interprètent comme un expansionnisme soviétique, les États-unis rompent avec leur isolationnisme traditionnel ; ils acceptent de «porter le fardeau » et d'assumer un rôle mondial correspondant à la puissance militaire, politique et surtout économique et financière qu'ils ont acquise. La doctrine T ruman (mars 1947)Elle promet l'aide militaire et financière des États-unis aux pays qui veulent se défendre contre la menace communiste.— Cet engagement américain concerne immédiatement l'Iran, la Turquie et la Grèce.

De fait, Staline renonce à ses prétentions en Iran et en Turquie etles troupes royalistes grecques, armées par les États-unis et bénéficiant de la rupture entre Tito et Staline (1948), finissent par triompher desmaquisards de Markos (1949).— Les pays d'Europe occidentale sont rassurés par la détermination américaine. Le plan Marshall (juin 1947)— Le plan Marshall offre une aide économique américaine massive pour permettre la reconstruction de l'ensemble de l'Europe, URSS, pays de l'Est etAllemagne compris.Généreux, le plan est aussi politiquement habile.

En arrachant l'Europe à la misère, il veut priver les communistes de leur principal argument depropagande.

En outre il vise à réintégrer les pays de l'Est qui sont passés sous tutelle communiste dans l'ensemble du système économique européencar, sous le prétexte d'efficacité et de « rationalisation >>, l'aide n'est accordée qu'aux pays qui acceptent de collaborer et d'harmoniser leursprogrammes de reconstruction.— L'URSS rejette le plan Marshall, qu'elle dénonce comme une entreprise impérialiste américaine, et presse les pays de l'Est de le refuser. La rupture des coalitions nationales Les accords d'union nationale signés dans la Résistance et les gouvernements de coalition, regroupant des « libéraux » et des communistes,constitués lors de la libération, ne résistent pas à cette rupture entre les deux camps :— En Europe occidentale, les communistes sont exclus des gouvernements français et italien dès mai 1947.— Le « coup de Prague » (février 1948) : les communistes tchèques font intervenir les « milices ouvrières » et ils éliminent les « partis bourgeois ».L'ancien ministre des Affaires Étrangères, Masaryk, se suicide (ou est liquidé) ; Édouard Sénés, le président de la République, démissionne.

La.Tchécoslovaquie devient une démocratie populaire.. »

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