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Les foires au Moyen AgeOù s'associent commerce et dévotion.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Les foires au Moyen Age Où s'associent commerce et dévotion IXe- xve siècle Les foires tiennent une grande place dans l'économie médiévale, car ces rendez-vous périodiques sont particuliè­ rement bien adaptés à un temps où les échanges sont trop peu abondants pour entretenir un commerce permanent.

Les foires existent dès le haut Moyen Age.

La plus célèbre est celle du Lendit, qui se tient près de Paris, autour de l'abbaye de Saint-Denis; sous Charle­ magne, les Anglais notamment viennent y acheter du vin.

Les foires se multi­ plient à partir du XI• siècle avec l'essor économique.

Elles fournissent les pro­ duits coûteux et d'origine lointaine là où le marché suffit pour assurer le ravitail­ lement ordinaire.

Elles sont générale­ ment associées à des fêtes religieuses ou à des pèlerinages puisqu'elles emprun­ tent leur nom au latin (feria = fête).

C'est pourquoi leur rayonnement est souvent très limité, les hommes y venant pour s'y retrouver plus que pour vendre ou acheter.

Pourtant, dans le courant du XII• siècle, certaines d'entre elles deviennent célè­ bres et relèvent du grand commerce, tel­ les, dans le Midi, celle de Beaucaire ou, en Flandre, celles d'Ypres, Lille, Bruges, Messines et Thourout, qui sont organi­ sées en cycle.

A partir du XII• siècle, les plus importantes se tiennent en Cham­ pagne, grâce à la protection des comtes locaux; elles réunissent, en effet, les deux régions les plus industrieuses d'Europe: l'Italie et la Flandre.

Le cycle de ces foires dure presque toute l'année: elles se tiennent d'abord à Lagny et à Bar-sur-Aube puis, de mai à décembre, tour à tour, à Provins et à Troyes, avec une pointe d'activité pendant la belle saison, de mai à août.

Chaque foire est divisée en trois périodes: la «montre» où chacun compare la qualité et les prix, la vente et, enfin, les paiements où inter­ viennent changeurs et banquiers.

Cette dernière phase sera la principale quand les foires de Champagne deviendront surtout un centre d'apurement des opé­ rations financières.

Au XIV• siècle, les foires de Cham­ pagne commencent à décliner; elles souffrent de la concurrence de Paris, de l'insécurité née de la guerre de Cent Ans et, plus encore, de l'apparition de routes commerciales directes entre l'Italie et la Flandre: Alpes et vallée du Rhin.

Lorsque la grande crise prend fin, Louis Xl essaie de ranimer l'axe nord-sud pas­ sant à travers la France; il crée des foi­ res à Caen puis à Rouen, mais celles-ci végètent.

Il réussit mieux à Lyon, mais il est trop tard: l'Atlantique surclasse dé­ sormais la Méditerranée et le grand commerce évolue vers des formes plus perfectionnées que le système des foires. 2 / 2. »

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