"Les fausses confidences, acte II, scène 13, Marivaux"
Publié le 04/05/2021
Extrait du document
«
Vantard Axelle 1FSciences Politiques
Composition
:
Atelier page 93
: « Le terrorisme est-il une forme de guerre asymétrique à laquelle des groupes ont
recours afin de contourner la puissance militaires de leurs adversaires.
»(P.Boniface) ?
Une guerre asymétrique est un conflit armée qui oppose une armée régulière à des forces
irrégulière, elle peut, par exemple, opposer une force régulière à une force terroriste.
Dans ce type de
guerre, les puissances sont de forces inégales, et le principe de l’égali té des armes ne s’applique pas.
Ainsi Pascal Boniface, géopolitologue français, fondateur et directeur de l’Institut de relations
internationales et stratégiques, nous invite par l’intermédiaire d'une analyse, à étudier la questions
suivante : « Le terrorisme est-il une forme de guerre asymétrique à laquel le des groupes ont recours
afin de contourner la puissance militaire de leurs adversaires.
»(P.Boniface ) ? Ainsi nous verrons tout
d'abord pourquoi les terroristes ne sont pas définis comme une armée, enfin nous analyserons les
inégalités dans ce conflit.
D'après le dictionnaire Larousse, le terrorisme est un ensemble d'a ctes de violence commis par
une organisation ou un individu pour créer un climat d'insécurité, pour e xercer un chantage sur un
gouvernement, pour satisfaire une haine à l'égard d'une communauté ou encore d'un pays.
Ce qui
caractérise d'autre part une armée, c'est son organisation structur ée d'individus armés visant à
conquérir ou à défendre un territoire ou d'autres unités militaires.
A insi, premièrement le terrorisme
n'est pas une armée, car il n'appartient pas à un état, puis d'aprè s les définitions données
précédemment, le terrorisme est une forme d'action directe et non organi sé, il ne cherche pas à
protéger un groupe d'individus.
Ainsi, ces caractéristiques qui opposent le terrorisme à une armée,
permettent de confirmer que le terrorisme ne peut être considéré comme une armée cependant le fait
qu'il ne soit pas une vraie armée constitue sa force et lui permet de déstabiliser son adve rsaire.
Au sein de ce conflit, nombreuses sont les inégalités qui opposent le terrorisme face à leurs
adversaires.
Tout d'abord, ces groupes terroristes ne sont pas constitués d'é tat ce qui les rend
imprévisibles, mais également, ils ne constituent pas la même puissance militaire que les forces
armées en face d'eux, il n'ont ni base, ni grand budget pour leur défense.Il est en outre généralement
difficile de discerner le commencement et la fin de ces hostili tés.
Chocquet souligne comment,
paradoxalement, les organisations terroristes n’ont « d’efficacité » que lorsqu’e lles parviennent à
obtenir le consensus social nécessaire afin de provoquer un déséquilibre dans le fonctionnement des
institutions.
Un exemple d'action imprévisible encadrée par un groupe terroriste est les attaques
lancées contre le World Trade Center à New York et contre le P entagone à Washington qui on
radicalement changé la de donne de la géopolitique mondiale.
Tout au moins avant l es attaques lancées
contre les États-Unis d’Amérique à New York et Washington, Al-Qaïda était une organisation bien
structurée.
Selon la Commission nationale d’enquête sur les atten tats du 11 septembre, Al-Qaïda était
alors « un groupe reposant sur le principe hiérarchique et ayant des fonctions, des tâches e t des salaires
définis ».
Pour conclure, le terrorisme ( égal à une situation de guerre et qui perturbe les société) n'est
donc pas une forme de guerre asymétrique à laquelle des groupes on recourt afin de contourner la
puissance militaire de leur adversaire car il ne possède pas une puis sance militaire équivalente a celle
de son adversaire, ce qui le rend donc inférieur a celle-ci.On pourrai di re que le terrorisme se
rapproche plus d'une forme de guerre interne qui opposent donc principalement des adversai res qui
sont inégaux à plusieurs égards.
Ainsi notre analyse du sujet peut nous condui re à une nouvelle
problématique : « Par quels moyens, au XVI siècle, peut-on qualifié le terrorisme de guerre interne» ?.
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