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Les fables peuvent instruire l'homme, Partagez-vous cette vision ?

Publié le 09/12/2021

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La fable est un court récit généralement écrit en vers. Elle se caractérise souvent par l'usage de personnages appartenant au règne animal, par l'emploi de dialogues vifs et de situations comiques. La fable est toujours assortie d'une morale, qui est soit exprimée explicitement au début ou à la fin du texte, ou qu'il appartient au lecteur de formuler. La fable à ceci de commun avec le théâtre qu'elle met fréquemment en scène des renversements de positions sociales ou hiérarchiques, le personnage dominant devenant domine a la fin de l'oeuvre.   Le verbe « instruire » désigne l'activité au moyen de laquelle un individu transmet à un autre un savoir, une connaissance. Instruire autrui revient donc à lui enseigner un contenu qui vient combler son ignorance sur telle ou telle matière.   La question « Les fables peuvent-elles instruire l'homme ? » doit nous retenir un instant en raison de sa propre formulation. En effet, demander si les fables « peuvent instruire l'homme » revient à porter l'effort de notre interrogation sur la question suivante : sont-elles capables, oui ou non, de transmettre un savoir à l'homme ? C'est donc sur la réelle efficacité didactique de la fable que nous avons à nous interroger.   Un premier élément du sujet peut commencer à nous étonner : le terme « homme ». En effet, il semble que les fables sont moins destinées aux hommes qu'aux enfants, dont elles sont censées accompagner le développement intellectuel et moral. Par ailleurs, la fable semble avoir moins pour fonction d'instruire que d'éduquer, c'est-à-dire moins pour fonction de délivrer un savoir que de favoriser l'éducation d'un enfant par le moyen des exemples concrets qu'elle transmet. Cependant nous verrons que les plus grands fabulistes, a commencer par La Fontaine, reconnaissent a la Fable un pouvoir instructif et l'autorisent à s'adresser aux hommes, aux adultes, beaucoup plus qu'aux enfants.   La question au centre de notre réflexion sera donc de déterminer si les Fables ont réellement la capacité de transmettre un savoir à un public adulte.  

« “Les fables peuvent instruire l'homme ”, partagez-vous cette vision? La fable est un court récit généralement écrit en vers.

Elle se caractérise souvent par l'usage de personnagesappartenant au règne animal, par l'emploi de dialogues vifs et de situations comiques.

La fable est toujours assortied'une morale, qui est soit exprimée explicitement au début ou à la fin du texte, ou qu'il appartient au lecteur deformuler.

La fable à ceci de commun avec le théâtre qu'elle met fréquemment en scène des renversements depositions sociales ou hiérarchiques, le personnage dominant devenant domine a la fin de l'œuvre.

Le verbe « instruire » désigne l'activité au moyen de laquelle un individu transmet à un autre un savoir, uneconnaissance.

Instruire autrui revient donc à lui enseigner un contenu qui vient combler son ignorance sur telle outelle matière.

La question « Les fables peuvent-elles instruire l'homme ? » doit nous retenir un instant en raison de sa propreformulation.

En effet, demander si les fables « peuvent instruire l'homme » revient à porter l'effort de notreinterrogation sur la question suivante : sont-elles capables, oui ou non, de transmettre un savoir à l'homme ? C'estdonc sur la réelle efficacité didactique de la fable que nous avons à nous interroger.

Un premier élément du sujet peut commencer à nous étonner : le terme « homme ».

En effet, il semble que lesfables sont moins destinées aux hommes qu'aux enfants, dont elles sont censées accompagner le développementintellectuel et moral.

Par ailleurs, la fable semble avoir moins pour fonction d'instruire que d'éduquer, c'est-à-diremoins pour fonction de délivrer un savoir que de favoriser l'éducation d'un enfant par le moyen des exemplesconcrets qu'elle transmet.

Cependant nous verrons que les plus grands fabulistes, a commencer par La Fontaine,reconnaissent a la Fable un pouvoir instructif et l'autorisent à s'adresser aux hommes, aux adultes, beaucoup plusqu'aux enfants.

La question au centre de notre réflexion sera donc de déterminer si les Fables ont réellement la capacité detransmettre un savoir à un public adulte.

I.

Les fables ne peuvent instruire l'homme car elles sont plutôt à l'usage des enfants Les fables sont l'enveloppe agréable d'une morale destinée aux plus jeunes a. A première vue, nous ne pouvons adhérer à l'opinion exprimée par le sujet : “Les fables peuvent instruire l'homme”.En effet, une telle opinion ne saurait nous convaincre, dans la mesure où il semble que la Fable s'adresse moins à unpublic adulte (celui des “homes” dont parle le sujet) qu'a un public enfantin.

En ce sens, la Fable a pour rôle departiciper à l'éducation des enfants.

Charles Perrault, dans la Préface des Contes en vers et en prose , utilise une métaphore alimentaire qui explique la capacité des textes littéraires à délivrer un message éducative, d'autant mieuxassimilé par l'enfant que celui-ci est d'abord plus attentif à l'histoire qui lui est contée : « N'est-il pas louable à des pères et à des mères, lorsque leurs Enfants ne sont pas encore capables de goûter lesvérités solides et dénuées de tous agréments, de les leur faire aimer, et si cela se peut dire, les leur faire avaler,en les enveloppant dans des récits agréables et proportionnés à la faiblesse de leur âge ». Par conséquent, nous dirons que les Fables ne peuvent instruire l'homme puisqu'elles sont par nature destinées à unpublic enfantin.

Les fables se chargent moins d'instruire que d'éduquer b. Allant plus loin, nous dirons que les fables ne peuvent instruire l'homme, car leur fonction n'est précisément pasd'instruire, mais d'éduquer.

En effet, le verbe instruire désigne l'activité par laquelle un savoir est transmis àquelqu'un qui n'en dispose pas actuellement.

Instruire, c'est délivrer une connaissance qui fait défaut a autrui.

Or lafable n'est pas comparable a un manuel d'histoire ou a un traite de mathématiques : elle ne donne pas une. »

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