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LES ÉMIRATS ARABES UNIS AU XXe SIÈCLE

Publié le 14/09/2020

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État fédéral réunissant sept des neuf émirats de la côte des Pirates, sur le golfe Persique, à l'E. de la péninsule Arabique : émirats d'Abou Dhabi, de Dubaï, de Chardja, de Foudjeira, d'Adjman, d'Om-el-Qowain et de Ras el-Kheyma ; capitale Abou Dhabi. Jusqu'en 1971, ils constituaient ensemble le Trucial Oman ou les Trucial States (c'est-à-dire la « Trêve d'Oman », les « États de la Trêve »), nom qui leur avait été donné en souvenir des traités par lesquels les Anglais, en 1820 et en 1835, avaient obtenu que les chefs de cette région missent fin à leurs activités séculaires de piraterie. En aucun endroit du monde la révolution du pétrole ne devait provoquer une croissance aussi rapide. Dès 1937, l'Irak Petroleum avait acheté six concessions dans cette région, mais la prospection ne fut entreprise que dans les années 1950, et le pétrole ne commença à jaillir à Abou Dhabi qu'en 1962, à Dubaï qu'en 1969. En 1971, après le départ définitif des Britanniques naquit la Fédération des Émirats arabes unis, composée de six puis sept émirats (Ras el-Kheyma, 1972), dont seuls Abou Dhabi, Dubaï et Chardja possédaient du pétrole. Le cheikh d'Abou Dhabi en fut élu président et l'État adhéra à la Ligue arabe. Malgré l'accroissement rapide de la population et le recul de la demande mondiale d'hydrocarbures dans les années 1980, les Émirats disposaient d'un des plus hauts revenus mondiaux par habitant. Cette fortune pétrolière, qui provoqua un afflux d'immigrés arabes, iraniens et indo-pakistanais, se traduisit par une modernisation accélérée des villes et la construction de cinq aéroports internationaux, ainsi que par des dépenses militaires considérables auprès des Occidentaux. En 1991, la crédibilité financière des Émirats subit le contrecoup d'un scandale financier qui atteignit Cheikh Zayed, émir d'Abou Dhabi. Ce scandale, ainsi que la participation financière au front anti-irakien et la diminution des cours pétroliers entraînèrent un important déficit budgétaire. En 2000, la flambée des cours du pétrole permit la signature d'un contrat de plusieurs milliards de dollars avec les États-Unis pour l'achat d'avions de guerre. Malgré ces bonnes relations avec les Américains, les Émirats arabes réclamaient la levée des sanctions pesant sur leur ancien ennemi, l'Irak, contre l'avis de leurs alliés saoudiens. Les attentats islamistes du 11 septembre 2001 aux États-Unis ont mis en lumière le rôle des Émirats dans le financement du terrorisme international via leur système bancaire. Une loi contre le blanchiment d'argent remédia à cette mise en cause.

« file:///F/dissertations_pdf/Nouveau%20dossier/450778.txt[14/09/2020 16:45:02] LES ÉMIRATS ARABES UNIS AU XXe SIÈCLE À l’orée du xxe siècle, les émirats de la « Côte de la Trêve », ancienne « Côte des Pirates », vivent du ramassage des huîtres perlières, de la traite des esclaves et du c ommerce avec l’Iran.

Vers 1930, la découverte du pétrole fournit une alternative économique à l a pêche aux perles, mise à mal par la concurrence des perles de culture japonaises, et bouleverse la hiérar chie traditionnelle de la région.

Les Al Qasimi, à Ras al-Khaimah et Sharjah, sont supplantés par les Al Nahayan, originaires de l’oasis de Liwa, qui consacrent une partie des ressources de leur pétrole à l ’édification d’une capitale moderne sur la côte, Abu Dhabi, et par les Al Maktoum, qui œuvrent à faire de Dubaï le centre économique de la région.

Le retrait des Britanniques du Golfe, fin 1971, pousse Abu Dhabi, Dubaï , Sharjah, Fujairah, Ajman et Umm al-Qaiwain, bientôt rejoints par Ras al-Khaimah (en 1972), à constituer la Fédération des émirats arabes unis (ÉAU).

Celle-ci laisse à chaque entité une large marge d’autonomie et fonde sa cohésion sur la redistribution d’une partie des ressources.

Elle vise à réun ir des cités-États de poids modeste que menacent les ambitions de voisins puissants et hégémoniques, l’ Arabie saoudite et l’Iran.

L’émirat le plus riche, Abu Dhabi, devient la capitale et le siège du Conseil national fédéral.

Son souverain, Cheikh Zayed ben Sultan al-Nahayan, qui a écarté son frère Chakhbout en 1966 , est élu - et sans cesse réélu par la suite - président de la nouvelle entité par ses pairs du Conseil s uprême fédéral.

La Fédération redoute l’Arabie saoudite, dont les revendication s territoriales, sur l’oasis de Buraïmi (au sud) jadis, sur la crique de Khor al-Udaïd (au nord) plus tard, l’ inquiètent.

Elle a avec l’Iran des rapports ambigus : tandis qu’Abu Dhabi réclame la restitution des îles d ’Abu Mussa et des Grande et Petite Tomb, occupées par le chah à la veille de l’indépendance de la Fé dération, Dubaï, pour sa part, entretient avec Téhéran des relations économiques fructueuses.. »

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