LES ÉCOLES DU MAHÂYÂNA
Publié le 16/06/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : LES ÉCOLES DU MAHÂYÂNA. Ce document contient 2523 mots soit 5 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Religions.
« L'école du Yogâchâra Littéralement : Yogâchâra signifie «l'exercice (ou pratique) du yoga». L'Ecole du Yogâchâra est aussi appelée «l'école qui enseigne la connaissance» ou plus précisément encore l'école de «La doctrine de la ' conscience» (Vijnâna-vâda). Cette école qui est, avec le Mâdhyamaka que nous venons de voir, une des deux grandes écoles philosophiques du Mahâyâna, se distingue du Mâdhyamaka, d'une part par l'importance qu'elle attache aux pratiques méditatives du yoga, par'lesquelles se réalise, par étapes, la carrière spirituelle d'un bodhisattva d'où son nom de Yogâchâra , et, d'autre part, par ses positions psycho-philosophiques sur ce que la conscience est et perçoit et sur le caractère de ce qui est perçu d'où son (autre) nom de Vijnânavâda. Cette école fut fondée, au IVe siècle de notre ère, par deux frères, Asanga et Vasubandhu, brahmanes originaires du Gandhara (N.-O. de l'Inde) tous deux convertis au bouddhisme de l'Ecole de Nâgârjuna. Mais refusant la radicalité du constat nâgârjunien selon lequel tous les êtres et toutes les choses (dhar-mas) sont vides (shûnya) de substance, l'école du Yogâchâra suit une démarche spéculative différente. Selon ses vues, la conscience en se «dépolluant» de ce qui la fausse et la maintient en dépendance, retrouve son ainsité limpide qui est en quelque sorte son«soi». Tout se passant comme si : 1. N'existe que ce qui est perçu : les choses n'existent que dans la pensée que nous nous en formons. ...»
«
LES
ECOLES DU MAHÂYÂNA
Les deux grandes écoles, à plus d'un titre philoso
phiques, du Mahâyâna, nées en Inde, sont celles de
Nâgârjuna (Ile
siècle de notre ère) ou Ecole du Milieu
et celle du Y ogachara (IVe
siècle de notre ère) des
deux frères fondateurs Asanga et Vasubandhu.
Ces deux écoles, dont la subtilité nous donnera pas
mal de fil à retordre, nous retiendront pour l'essentiel.
Quant aux autres courants ou écoles mahâyânistes
ou post-mahâyânistes, principalement le tantrisme et
le chan-zen, qui sont nées ou ont pris leur essor en
Chine, au Tibet, au Japon, nous essayerons d'en souli
gner quelques traits saillants, susceptibles de nous per
mettre de nous en faire une idée point trop fausse, qui
nous donnera matière à penser.
Nâgârjuna ou l'Ecole du Milieu
(Mâdhyamaka) 1
Originaire du sud-est de l'Inde, brahmane de nais
sance, Nâgârjuna reçut très certainement une éduca
tion traditionnelle de haut niveau, comme on dirait
aujourd'hui, ce dont témoigne sa parfaite maîtrise du
sanskrit, langue dans laquelle il écrivit tous ses livres.
l.
Les quelques pages consacrées à Nâgârjuna doivent énormé
ment à l'analyse fouillée qu'en a faite Guy Bugault dans l'ouvrage
déjà cité L'Inde pense-t-elle?.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Sujet 1 grand oral : cours particuliers, écoles privées hors contrat… l’école est elle devenue un marché ?
- Maurois : « Les écrivains français ont toujours eu le goût des écoles. Toujours ils ont aimé à se regrouper autour d'un terme abstrait : classicisme, romantisme, réalisme, naturalisme, symbolisme, existentialisme. À la vérité, les frontières de ces concepts sont confuses. Les grands écrivains ne sont jamais les prisonniers d'une doctrine, même lorsqu'ils en sont les parrains. Leur puissance de création fait éclater les cadres. »
- Ouvrez des écoles, vous fermerez des prisons (Hugo)
- Les écrivains français ont toujours eu le goût des écoles. Toujours ils ont aimé à se regrouper autour d'un terme abstrait: classicisme, romantisme, réalisme, naturalisme, symbolisme, existentialisme. A la vérité, les frontières de ces concepts sont confuses. Les grands écrivains ne sont jamais les prisonniers d'une doctrine, même lorsqu'ils en sont les parrains. Leur puissance de création fait éclater les cadres. Vous commenterez ces lignes d'André Maurois ?
- LES QUATRE ÉCOLES DU BOUDDHISME CHINOIS