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Les CurieAu service de l'humanité.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Les Curie Au seroice de l'humanité Pierre, 1859-1906 -Marie, 1867-1934 Ces deux grandes figures ont joué un rôle analogue à celui de Pasteur: leurs travaux ont fortement contribué au pro­ grès de la médecine.

Leur rencontre est un hasard heureux: Pierre naît à Paris, d'une famille de mé­ decins, et Marie voit le jour à Varsovie.

Ils se rencontrent sur les bancs de la Sorbonne; Pierre y est préparateur à la Faculté des sciences et Marie y arrive en 1891 pour y poursuivre ses études.

Après son mariage, en 1895, elle sou­ tient une thèse sur les rayons uraniques récemment découverts.

L'année même de ce mariage, Pierre a présenté la sien­ ne: Propriétés magnétiques des corps à diverses températures.

Maintenant unis, les deux savants vont symboliser le couple idéal, où les époux, comme le dit Saint-Exupéry, «regardent dans la même direction».

En 1904, Pierre reçoit la chaire de phy­ sique générale à la Sorbonne, puis entre, en 1905, à l'Académie des sciences.

Il est alors en possession d'une théorie gé­ nérale, le «principe de symétrie», qui le conduira, avec sa femme, à la découver­ te du radium.

Pierre et Marie se consacrent à l'étude de la radio-activité découverte dès 1896.

Ils vont traiter des tonnes de pechblende pour en extraire le corps inconnu, source de ce rayonnement.

C'est un travail très dur, comparable à celui d'un fondeur, et, bien entendu, les deux savants ne dis­ posent que d'un matériel rudimentaire.

En 1898, ils parviennent à isoler un corps nouveau, le premier corps radio­ actif découvert par la science; ils le nomment «polonium», pour honorer la patrie de Marie.

Mais le rayonnement intégral de la pechblende n'est pas encore expliqué.

Un soir, les deux savants constatent qu'après réduction complète du résidu sur lequel ils travaillent, il ne reste qu'une légère tache sur le récipient.

Ils n'y prêtent d'abord pas attention; mais, au cours de la nuit, une intuition pousse Marie à retourner au laboratoire; elle remarque que la tache émet des rayons-­ lumineux; c'est un nouveau corps dont la radio-activité est si importante qu'il dégage une énergie 340 000 fois plus éle­ vée que la combustion du charbon; on l'appellera «radium».

Ses applications prophylactiques et thé­ rapeutiques seront considérables: bacté­ ricide puissant, le radium permet égale­ ment de détruire certains tissus, d'où son importance capitale en cancérologie.

Le prix Nobel vient récompenser Pierre et Marie Curie en 1903; mais, en 1906, Pierre est happé et mortellement blessé par un camion à chevaux.

Marie hérite en Sorbonne de la chaire de son mari; c'est la première fois en Fran­ ce qu'une femme occupe un tel poste.

Grâce à elle se fonde l'Institut du radium, et elle organise pendant la Pre­ mière Guerre mondiale les services radiologiques aux armées.

Elle reçoit le prix Nobel de chimie en 1911.

Les Curie ont une postérité à leur ima­ ge: Irène, leur fille, et Frédéric Joliot, leur gendre, mettront au point la premiè­ re pile atomique française.

Illustration: Pierre et Marie Curie dans leur labo­ ratoire Photo Bibliothèque nationale, Paris © 1980, Edita-Service S.A., Genève Imprimê en Italie A 1630503-01 2 / 2. »

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