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Les clubsLes cerveaux de la Révolution.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Les clubs Les cerveaux de la Révolution A la fin de l'Ancien Régime, on avait vu apparaître en France quantité de socié­ tés de lecture, d'académies et autres cé­ nacles dans lesquels les assistants discu­ taient des problèmes de l'heure et, en particulier, des réformes à apporter dans le royaume.

Ces groupements, auxquels on donna le nom de «clubs», se multiplièrent à partir de 1789 ..

Les clubs d'inspiration monarchique ne sub­ sistèrent pas longtemps, mais les autres jouèrent un rôle considérable dans la marche en avant de la Révolution.

Le plus important fut le club des Jaco­ bins.

Dès la réunion des états généraux, certains députés de Bretagne avaient fondé un «Club breton» où ils accueilli­ rent des amis venus d'autres régions.

Quand l'Assemblée gagna Paris, le Club breton, ou «Société des amis de la Constitution>>, alla siéger rue Saint­ Honoré, au couvent des jacobins, et devint alors le «club des Jacobins».

Les orateurs les plus en vue étaient alors ceux qu'on appelait le «triumvirat» (La­ meth, Barnave, Du Port), mais, après !'«affaire de Varennes», les partisans de la monarchie constitutionnelle quittèrent leurs collègues, aux idées trop avancées, pour fonder le club des Feuillants (qui disparut après le 10-Août).

Aux Jaco­ bins, l'influence passa à Brissot, Pétion, Sieyès, Grégoire et, surtout, à Robes­ pierre.

A la fin de 1792, les Girondins furent pratiquement exclus du club, qui devint entièrement montagnard et comptait de nombreuses filiales en pro­ vince .• 1789-1799 A côté des Jacobins, le club des Corde­ liers, ainsi appelé car il siégeait dans un couvent désaffecté des cordeliers (son vrai nom était «Société des amis des droits de l'homme et du citoyen>>), s'était ouvert en mai 1790.

On y affi­ chait des idées plus avancées qu'au club de la rue Saint-Honoré.

Parmi les plus illustres de ses membres figuraient Dan­ ton, Marat, Desmoulins, Hébert.

Le club fut à l'origine des grandes journées révolutionnaires.

Ses membres travaillè­ rent à abattre la Gironde, puis se divisè­ rent entre «enragés» et «indulgents».

Les factions abattues, les survivants fusionnèrent avec les Jacobins.

Après Thermidor, l'influence des Jaco­ bins diminua brusquement et la Con­ vention ferma la salle des séances.

Sous le Directoire, d'autres sociétés se créè­ rent.

Le club du Panthéon, composé d'abord de Jacobins modérés, évolua vers la gauche et disparut en février 1796.

Le club de Clichy comprenait un bon nombre de monarchistes et fut dis­ sous lors du coup d'Etat de Fructidor.

Les «Cercles constitutionnels», de ten­ dance républicaine, s'opposaient aux visées des royalistes comme aux excès des Jacobins.

Tous les clubs disparurent sous le Consulat. 2 / 2. »

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