Les Cent-Jours
Publié le 17/05/2020
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Les Cent-Jours
1er mars 1815 : Napoléon I er débarque à Golfe Juan.
Il est parti de l’île d’Elbe, dérisoire “ royaume ” qui est le sien depuis
son exil, sur l’Inconstant avec une poignée d’hommes.
En ce jour, vers
13 heures, le brick accoste à Golfe Juan.
L’aventure des Cent-Jours vient
de commencer.
7 mars 1815 : Ralliement de troupes légitimistes à Napoléon.
Sur la route de Paris où il compte reprendre le pouvoir, Napoléon est
arrêté au défilé de Laffrey par une troupe légitimiste qui lui barre la
route.
L’empereur découvre sa poitrine : “ S’il en est un qui veuille tuer
son empereur, me voici ! ” On l’acclame.
La Bedoyère qui commande la
troupe se met à ses ordres.
Les portes de Grenoble s’ouvrent devant lui.
20 mars 1815 : Tandis que Napoléon entre à Paris par un côté des
Tuileries, Louis XVIII entre par un autre.
Jusqu’à ce vingtième jour
depuis son débarquement à Golfe Juan, l’empereur n’a rencontré aucun
obstacle.
22 avril 1815 : Acte additionnel aux Constitutions de l’Empire.
Napoléon I er souhaite donner un aspect libéral à l’Empire.
Il donne le
pouvoir législatif à deux chambres.
La liberté individuelle et celle de la
presse sont proclamées.
31 mai 1815 : Traité de Vienne.
Autour de la table, la Prusse, la Hollande, l’Autriche et l’Angleterre
forment une nouvelle coalition.
Sa première décision est de décréter
Napoléon I er hors-la-loi.
1er juin 1815 : Assemblée dite du “ Champ de Mars ”.
Alors que Napoléon vient de chasser Louis XVIII et de proposer une
nouvelle constitution, pour asseoir sa popularité, il organise une grande
fête au Champ-de-Mars en souvenir de la Révolution et des arbres de la
liberté.
Il paraît habillé de satin blanc et couvert du manteau du sacre.
15 juin 1815 : Début de la campagne de Belgique.
La veille, devant Charleroi, face aux troupes prussiennes de Blücher,
Napoléon I er a lancé à ses soldats : “ Pour tout Français qui a du c œur,
le moment est arrivé de vaincre ou de périr.
” En ce 15 juin, le soir, il
écrit au maréchal comte Grouchy : “ A 10 heures, la bataille était finie et
nous nous trouvions maîtres de tout le champ de bataille.
”
18 juin 1815 : Bataille de Waterloo.
Le matin, Napoléon ne doute pas de la victoire. “ Nous avons
quatre-vingt-dix chances pour nous.
Je vous dis que Wellington est un
mauvais général, que les Anglais sont de mauvaises troupes, et que ce
sera l’affaire d’un déjeuner.
” Il tombe des trombes d’eau.
L’empereur
ne donne le signal du combat qu’en fin de matinée.
Les charges de Ney.
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