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Les cathédralesPrestigieux témoins d'une grande époque XIIe siècle.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Les cathédrales Prestigieux témoins d'une grande époque xne siècle Les cathédrales traduisent l'apogée de l'art médiéval de l'Occident.

Le christia­ nisme une fois implanté en Gaule, il y a autant de cathédrales que de diocèses.

Elles sont édifiées dans le chef-lieu qu'on nomme «cité».

Des premiers édifices, il ne reste que des vestiges.

AuX: époques mérovingienne et carolingienne, au lieu d'un édifice uni­ que, on trouve le «groupe cathédral» composé d'un baptistère, d'une église où l'évêque donne les sacrements et d'une autre pour la messe dominicale des laïcs.

Sauf dans la partie orientale de la France, comme à Lyon, le groupe cathédral va disparaître sous les coups des Normands.

Au XI• siècle s'élèvent des cathédrales romanes, comme celle qui subsiste à Angoulême.

Elles ressemblent beau­ coup, en moins somptueux souvent, aux abbatiales de monastères, comme Véze­ lay ou Saint-Sernin de Toulouse.

L'essor des villes et la concentration de richesses qui s'ensuit amènent les évêques, d'accord avec leurs fidèles, à entrepren­ dre des constructions beaucoup plus ambitieuses dont la réalisation est favo­ risée par les techniques de plus en plus raffinées de l'art gothique.

Les premières expériences sont menées à Laon et à Soissons, peu après 1150.

Puis c'est la grande floraison: Notre­ Dame de Paris de 1163 à 1196, Char­ tres de 1194 à 1235, Reims à partir de 1211, Amiens après 1220.

Sorte de course aux records, c'est à qui fera plus grand et plus haut: on passe ainsi de 35 rn sous voûte à Paris à 42,30 rn à Amiens.

A Beauvais, en 1247, on décide de faire encore mieux en portant la voû­ te à 48 rn: on a visé trop haut; l'écroule­ ment de l'édifice, en 1284, marque la fin de l'ère des grandes cathédrales gothi­ ques.

Celles-ci sont des constructions gran­ dioses mais cohérentes et harmonieuses grâce à un plan rigoureux.

Toutes se ressemblent mais chacune a son origina­ lité: Chartres, qui montre dans les dé­ tails le souvenir de son passé, n'est pas Reims, à la remarquable unité.

Une préoccupation très moderne a guidé les architectes: réaliser l'édifice le plus vaste avec le moins de matériau possible pour y faire pénétrer largement la lumière.

L'art gothique vise donc l'essentiel.

L'ossature (piliers, croisées d'ogives, arcs-boutants) joue un rôle déterminant.

La sculpture, abondante aux porches et sur la façade, est plus discrète à l'inté­ rieur où la décoration repose surtout sur le vitrail.

Les scènes des vitraux doivent instruire les foules, mais décrivent aussi les activités des bourgeois qui aiment à se retrouver dans un sanctuaire qui est le leur et que l'on a justement appelé «une maison du peuple». 2 / 2. »

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