Databac

Les cabochiensBouchers et universitaires.

Publié le 17/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Les cabochiensBouchers et universitaires. Ce document contient 437 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.

« 1 / 2 Les cabochiens Bouchers et universitaires Après Je meurtre de Louis d'Orléans par des tueurs à sa solde, Jean sans Peur, duc de Bourgogne, se réfugie dans ses Etats.

Cependant , dès février 1408, il ose revenir à Paris, se disant partisan de la «réformation» de la monarchie.

Du coup, sa popularité grandit, surtout auprès de la bourgeoisie parisienne.

Dans la capitale, Jean sans Peur s'appuie sur la puissante corporation des bouchers et sur l'Université; il comble de cadeaux et de flatteries les bouchers et leur chef de file Simon Caboche.

Revenu à la cour, profitant de la folie du roi Charles VI, il s'empare de la direc­ tion des affaires.

Il épure la chancellerie, le parlement, la Chambre des comptes, le corps des grands officiers de la Cou­ ronne , qu'il peuple de ses protégés.

Pour améliorer les finances , il convoque à Paris, en janvier 1413, les états de lan­ gue d'oil .

Les princes n'osent s'y présen­ ter et les députés provinciaux, du fait de l'insécurité des routes, sont peu nom­ breux.

Les partisans de Bourgogne et les bourgeois parisiens y règnent donc en maîtres .

Jean sans Peur déchaîne la foule contre les partisans de la famille d'Orléans, les Armagnacs.

Le 28 avril, dirigés par Simon Caboche, les Parisiens assiègent la Bastille, envahissent l'hôtel du dau­ phin, emprisonnent ses favoris et massa­ crent par toute la ville les Armagnacs détestés.

Ces troubles durent tout un mois.

Les 26 et 27 mai, les émeutiers obtiennent la promulgation d'une gran­ de ordonnance en 258 articles, que l'on 1413 qualifiera plus tard de «cabochienne», du nom du chef des émeutiers.

Cepen­ dant, rien de révolutionnaire dans ce texte rédigé par des conseillers du roi, affùiés au parti bourguignon, et que l'on appellera également, à tort, «cabo­ chiens».

Les mesures prévues sont modérées; elles diminuent un peu le pouvoir du monarque, visent surtout à faire cesser des abus criants, à améliorer l'administration et à assainir les fman­ ces.

Pendant encore deux mois, les émeutiers cabochiens emprisonnent les suspects et procèdent à des exécutions sommaires.

Sous prétexte d'exterminer les derniers Armagnacs, on s'en prend aux riches.

La lutte entre Bourguignons et Arma ­ gnacs se transforme en lutte des classes.

Les notables prennent peur et se rappro­ chent du dauphin, Louis de Guyenne.

Le 4 août, ce dernier parcourt triompha­ lement les rues de Paris, à la fureur des bouchers cabochiens qui ne peuvent enlever l'Hôtel de Ville.

Le 23 août, sen­ tant la partie perdue, Jean sans Peur quitte la capitale en essayant, en vain, d'emmener le roi.

Le 31 août, les princes armagnacs entrent à Paris.

Le 8 septem­ bre, ils abolissent l'ordonnance cabo­ chienne.

C'est au tour des Bourguignons d'être persécutés ou massacrés.

Paris restera armagnac pendant cinq ans. 2 / 2. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles