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Les Bouffes-ParisiensUne création d'Offenbach.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Les Bouffes- Parisiens Une création d'Offenbach 1855 La vogue de la musique d'Offenbach s'affirme dès les premières années du second Empire et le compositeur peut envisager de réaliser un rêve qu'il cares­ se depuis longtemps: diriger son propre théâtre.

Au printemps 1855, une salle parisienne se trouve vacante à la suite de mauvaises affaires.

C'est un minus­ cule bâtiment construit en planches par l'architecte Hittorff pour le prestidigita­ teur Lacazes.

ll est situé aux Champs­ Elysées -qui ont encore un caractère champêtre -, où les Parisiens aiment flâner pendant la belle saison.

Offenbach fait jouer ses relations de chef d'orchestre du Théâtre-Français et obtient le privilège de représenter des pièces en un acte avec musique, à condi­ tion qu'elles n'emploient pas plus de trois personnages.

Sous son nouveau nom de Bouffes-Parisiens, la salle est inaugurée le 5 juillet 1855.

La troupe se compose des chanteurs Darcier, Pra­ deau, Berthellier, de Mlle Macé, de dan­ seurs et de mimes.

On donne Entrez, Messieurs, Mesdames de Méry et Ludo­ vic Halévy, et de petites opérettes dont Offenbach a composé la musique: Nuit blanche, Arlequin Barbier, Les Deux Aveugles.

La générale est un véritable four, mais Offenbach persévère et, quel­ ques jours plus tard, le succès couronne ses efforts.

Les Bouffes deviennent à la mode: la capitale, qui vit au rythme de l'Exposi­ tion de 1855, vient s'y divertir.

Chaque soir, la bonne société s'entasse sur les inconfortables gradins du théâtre.

Les recettes quotidiennes dépassent 1200 francs.

Pour conserver la faveur du public, Offenbach renouvelle fréquem­ ment son affiche et découvre de jeunes talents, telle Hortense Schneider, qui fait ses débuts sur la scène des Bouffes.

Le succès permet au musicien de donner sa démission de chef d'orchestre.

La salle des Champs-Elysées, ouverte à tous les vents, est trop inconfortable pour accueillir le public pendant la mau­ vaise saison.

Offenbach loue une salle du passage Choiseul et, après l'avoir ré­ novée, y transporte les Bouffes.

Dès les beaux jours, la troupe regagne les Champs-Elysées, où elle est maintenant installée dans le cadre luxueux du théâtre Marigny.

Le succès se confirme au fil des années; la renommée des Bouffes dépasse les frontières et la trou­ pe entreprend des tournées à l'étranger.

Mais Offenbach est las de devoir com­ poser sans répit; en outre, il est piètre gestionnaire et doit combler de ses deniers les déficits creusés par sa prodi­ galité.

En 1861, il abandonne la direc­ tion des Bouffes, mais ces derniers demeurent le temple du genre créé par Offenbach.

Celui-ci fera danser à son rythme toute la frivole société impériale, mais ne lui survivra guère. 2 / 2. »

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