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Les Ateliers nationauxDe l'espoir à l'émeute.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Les Ateliers nationaux De l'espoir à l'émeute Conséquence de la crise économique qui, depuis 1846, a jeté une foule de chômeurs sur le pavé et sous l'influence des socialistes tels que Louis Blanc, l'idée de droit au travail a mûri dans les rangs ouvriers.

Ceux-ci, au lendemain même de l'insurrection qui a provoqué la chute de la monarchie de Juillet, entendent recolter les fruits de la victoi­ re.

Le 25 février 1848, l'ouvrier Marche entre dans la salle de l'Hôtel de Ville où le gouvernement provisoire délibère et exige: «Citoyens, l'organisation du tra­ vail, le droit au travail dans une heure! Telle est la volonté du peuple, il attend!» Devant la résolution des ouvriers, la majorité modérée du gouvernement ne peut que souscrire à une proclamation rédigée par Louis Blanc, membre de la minorité socialiste, par laquelle «le gou­ vernement.

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s'engage à garantir l'exis­ tence des ouvriers par le travail».

Pour résorber le chômage, Louis Blanc préco­ nise la création d'ateliers sociaux, véri­ tables coopératives de production, dans lesquels les ouvriers de même métier tra­ vailleraient pour leur propre compte grâce à la commandite de l'Etat.

Les bourgeois modérés sont hostiles à ce projet qui nuit à leurs intérêts en mena­ çant la propriété privée.

En fait, ce sont les ateliers de charité de l'Ancien Régi­ me qui sont restaurés sous le nom d'«Ateliers nationaux>> par un décret du 26 février.

La direction des Ateliers est confiée au ministre des Travaux publics, Marie, qui s'attache à caricaturer l'expérience.

1848 Quel que soit leur métier, les chômeurs sont employés à des travaux de terrasse­ ment.

Ils touchent 2 francs par jour s'ils ont pu se faire embaucher sur un chan­ tier, 1,50 franc s'.ils n'ont pas trouvé d'ouvrage, ce qui incite à travailler· au ralenti.

Les chantiers sont trop peu nombreux et les effectifs deviennent plé­ thoriques.

Les ouvriers de province affiuent.

On compte 14000 inscrits en mars, 115 000 en juin.

Le gouvernement provisoire cherche à s'attacher cette véritable armée qui dis­ pose de fusils et dont l'organisation est de type militaire.

Mais les ouvriers sont de plus en plus sensibles à la propagan­ de bonapartiste et socialiste.

La majori­ té modérée de la Chambre élue le 23 avril s'inquiète de ce foyer révolution­ naire.

On décide de mettre fin à l'expé­ rience.

Les ouvriers non parisiens doi­ vent regagner la province; les célibatai­ res de 18 à 25 ans doivent s'engager dans l'armée.

L'arrêté est publié le 21 juin.

Paris se couvre aussitôt de barri­ cades.

L'insurrection (23-26 juin) est matée méthodiquement par Cavaignac.

La foi ouvrière en une «République dé­ mocratique et sociale» meurt avec les Ateliers nationaux. 2 / 2. »

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