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Les Assyriens

Publié le 16/05/2020

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Ancien empire de l'Asie occidentale dont le centre historique se trouvait en Mésopotamie septentrionale, sur les terrasses montagneuses qui descendent des monts Zagros à la rive gauche du Tigre, dans le pays d'Assour. D'abord sujette de Sumer, l'Assyrie profita des invasions élamites et amorrites (XXe s. av. J.-C.) pour se rendre indépendante. À travers une suite de succès et de revers, elle noua des alliances, se tailla un empire commercial autant que politique dans la première moitié du IIe millénaire, au cours de luttes incessantes contre ses voisins (Mari, qu'elle conquit, Eshnounna, Yamkhad), suivant les deux grandes lignes de son expansion, au S. vers la basse Mésopotamie, au N.-O. vers l'Anatolie et la Méditerranée. Le premier Empire assyrien, constitué au XIXe s. par Sargon Ier et Shamshi-Adad Ier, s'effondra vers 1755 sous la conquête d'Hammourabi. L'Assyrie passa alors sous la tutelle de la dynastie amorrite de Babylone, puis sous celle du royaume du Mitanni. L'effacement du Mitanni sous les coups des Hittites (XIVe s.) permit à nouveau à l'Assyrie de jouer un rôle indépendant. Son nouvel essor, préparé par Assourouballit Ier (1366/30), s'épanouit sous le règne de Salmanassar Ier (vers 1274/45), qui ravit le Mitanni aux Hittites (1269) et porta pour la première fois les frontières de l'Assyrie sur l'Euphrate. Son successeur, Toukoulti-Ninourta Ier (vers 1245/1208), soumit même quelque temps Babylone. Dès cette époque, l'Assyrie a fait son entrée parmi les grandes forces politiques de l'Orient ancien. Sous Tiglatpiléser Ier (vers 1115/1077), l'Empire assyrien, en butte aux attaques des Élamites au S., des tribus du Zagros à l'E., des Moushki au N. et surtout des Araméens à l'O., s'étendait encore de la Syrie du Nord au S. de l'Arménie. Mais sa mort fut suivie d'une période de crise et l'Assyrie s'éclipsa jusqu'à la fin du Xe s. La marche en avant reprit alors avec Adadnirâri II (911/91) et Assournazirpal II (883/59) : ayant forgé une armée des plus modernes comportant des corps de fantassins bien protégés, des cavaliers combattant avec l'arc et la lance, des chars de guerre et de remarquables services du génie équipés de machines (bélier, tour roulante) et bien entraînés à la guerre de siège, l'Assyrie allait bouleverser toutes les réalités guerrières héritées du IIe millénaire. Attaquant par surprise, pillant, n'hésitant pas à massacrer les prisonniers et les populations conquises, déportant des peuples entiers pour briser tout désir de revanche, elle pratiqua la guerre totale et, pour elle, « la terreur devient un moyen de conquête » (J. Pirenne). Salmanassar III (859/24) défit une coalition de rois syriens et palestiniens et imposa son protectorat à Babylone. Gigantisme et fragilité de l'Empire assyrien Sous Tiglatpiléser III (745/29), véritable fondateur de l'Empire néoassyrien et premier à intégrer à l'Assyrie les territoires soumis, les derniers rois de Babylone furent détrônés, le royaume de l'Ourartou (Arménie) vaincu, la Syrie définitivement soumise et une partie d'Israël occupée. Sargon II (721/05) détruisit la capitale du royaume d'Israël, Samarie, dont la population fut déportée et remplacée par des Babyloniens, des Arabes et des Hittites ; il repoussa les attaques de l'Égypte, annexa l'Arménie, mais dut lutter pendant plus de dix ans pour écraser la révolte de Babylone (709).  Sous le règne de Sennachérib (705/681), la révolte gronda de nouveau en Phénicie-Palestine et à Babylone (destruction de la ville, 689), tandis que, sur ses frontières méridionales, l'empire d'Assyrie devait faire face à son vieil ennemi, l'Élam ; du N. arrivaient des peuples indo-européens, les Mèdes, les Cimmériens et les Scythes. Le règne d'Assourbanipal (668/26), qui vit la destruction de Thèbes, une nouvelle soumission de Babylone et la conquête de l'Élam apparaît bien comme l'apogée de ce gigantesque empire. Mais les dernières années du règne d'Assourbanipal furent sombres : l'Égypte, perdue dès 653, n'a jamais été reconquise ; la pression mède s'accroissait aux frontières du N. ; Babylone allait reconquérir son indépendance. L'alliance de Nabopolassar, fondateur de l'Empire néobabylonien (625/05), et de Cyaxare, roi des Mèdes, porta le coup fatal à l'Assyrie : après la défaite des Assyriens à Arrapha (615), Assour fut pillée (614), Ninive prise et détruite (612) et le dernier roi d'Assyrie, Assourouballit II, malgré l'alliance tardive de l'Égypte, était définitivement vaincu en 609. Sur les ruines de l'Assyrie s'est alors élevé le dernier des grands empires mésopotamiens, l'Empire néobabylonien ou chaldéen, qui s'effondra devant les Perses en 539.

« Les Assyriens L'Assyrie s'est construite autour de l'ancienne ville d'Assour, sur les rives du Tigre.

A l'origine, les Assyriens étaient pauvres et vivaient sous la dépendance de Sumer.

Les invasions élamites et amorrites qui affaiblirent Sumer au xx• siècle avant J .-C., permirent aux Assyriens de se libérer du joug qui les opprimait.

Mais leur destinée n'en devint pas plus pacifique pour autant, car ils durent conti­ nuellement se battre contre la classe possédante du Mitanni, contre les Hittites et contre bien d'autres peuples qui tentèrent d'envahir leur territoire.

Ces affrontements continuels endurcirent l'Assyrie, qui devint une nation militaire dont la guerre était l'unique but.

Les campagnes qu'elle entreprenait étaient parfaite­ ment organisées et son armée était soumise à une discipline de fer.

Les ennemis défaits ne devaient attendre aucune pitié des Assyriens, qui les traitaient alors avec cruauté.

Mais l'influence de l'Assyrie resta mineure pendant de longs siècles, malgré la gestion éclairée de quelques souve­ rains remarquables, tels que Téglath-Phalasar Jer (env.

1112-1074 av.

J.-C.), un des premiers grands rois de l'his­ toire assyrienne.

n combattit les Aranséens, qui sapaient la puissance de son pays, et entreprit divers raids afm de mieux assurer ses possessions territoriales.

n réussit en outre à repousser les frontières de son royaume de la Méditerranée à la mer Noire.

Assoumazirpal II (883-859 av.

J.-C.) est un autre de ces rois assyriens dont l'histoire a retenu le nom.

ll se vanta, à juste titre, d'aller «laver ses armes dans la Méditerranée».

Son fils Salmanasar III (859-824 av.

J.-C.) remporta une victoire décisive sur l'armée que la Syrie et la Palestine avaient levée contre lui et leur imposa de lourds tributs.

n agit de même avec les villes de la Phénicie.

Son fils poursuivit sa politique expansionniste, mais c'est son successeur, Téglath-Phalasar III (744-727 av.

J.-C.), régnant sous le nom de Ponlou, qui porta la puissance assyrienne à son apogée.

ll conquit Damas et étendit sa suprématie à la Babylonie, la Syrie, la Phénicie et la Pales­ tine.

C'était un grand stratège et un grand conquérant.

ll réorganisa l'administration du royaume et restaura l'auto­ rité royale.

Dans sa vieillesse, il abandonna la vie militaire pour se consacrer à l'urbanisme de son pays.

ll rénova sa capitale Kalah et agrandit le palais de Salmanasar III.

L'histoire des Assyriens se poursuivit par une succession de batailles.

Sargon II (722-705 av.

J.-C.) annexa même l'île de Chypre à son empire, il renforça ses frontières orientales attaquées par les Mèdes et conquit Israël (721 av.

J.-C.).

Les dernières années de son règne furent cepen­ dant bouleversées par l'insurrection de l'Ourartou, au nord-nord-est de l'Assyrie, et par les révoltes des Elamites.

ll mourut assassiné dans le merveilleux palais de Dour­ Sharroukîn, qui avait été construit à son usage.

L'esprit belliqueux des Assyriens resta cependant insatia­ ble.

Sennachérib, fils de Sargon Il, prit les destinées du pays en main à la mort de son père.

ll mit Babylone, qui tentait de se révolter, à feu et à sang et en bannit la popu­ lation.

Un de ses successeurs arriva même à dominer l'Egypte pendant une courte période.

L'Assyrie connut une nouvelle ère de prospérité et de puis-. »

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