Les animaux peuvent-ils penser ?
Publié le 05/03/2021
Extrait du document
«
Pourquoi refuse-t-on la pensée aux animaux ?
Tremplin culturel : Au moyen-âge, les animaux pouvaient faire l’objet de condamnation,
comme les humains, a insi, au Moyen Âge et bien après, on condamna à la potence ou au bûcher
des cochons, des truies , ou des vaches .
De même, l'Église étendit ses excommunications des hommes aux
animaux : rats , mouches , sauterelles , taupes , poissons ; tout membre de la faune pouvait y succomber.
Aujourd’hui, l’homme contemporain est choqué par ces procès d’animaux et trouve absurde de
les traiter comme un sujet de droit ou justiciable.
Pourquoi ? Parce que pour faire le mal, il faut
savoir distinguer le bien du mal, c’est à dire avoir une pensée, analyser son environnement, et en
produire une opinion, un jugement.
Les raisons pour lesquelles ont à déjà refuser d’accorder aux animaux le même niveau de pensée que
nous.
L’animal est caractérisé par ses réactions physiques : instinct, survie, réaction et par conséquent
on lui refuse la pensée car il n’en a pas besoin.
Mais on lui accorde une certaine intelligence
néanmoins, il a des sentiments par exemple mais la pensée reste attribuée à l’homme car il n’a pas de
langage, d’histoire, de religion et ne peut créer de l’art.
Au sens large du terme, penser est une activité psychique , consciente dans son ensemble (mais parfois
incontrôlée), qui recouvre les processus par lesquels sont élaborées, en réponse aux perceptions venues
des sens, la synthèse des images et des sensations réelles et imaginaires qui produisent les concepts que
l'être humain associe pour apprendre, créer, agir et communiquer dans la réalité.
Une pensée est la représentation psychique, d'un ensemble d' idées , propres à un individu ou à un groupe,
dont peut naître un jugement, qu'exprime une opinion (façon de penser) lorsque celui-ci est verbalisé.
L'acuité qu'un individu a, à la percevoir, à l'appréhender et à lui prêter attention, peut entrainer chez le
sujet un trait de caractère et/ou évoquer le signe d'un traumatisme si elle s'avère omniprésente.
Mais en examinant cette question, on peut voir que dans la formulation même du sujet, il y a un
mot qui détonne, c’est le verbe « refuser ».
Le mot « refuser », en effet, est un verbe négatif, très
fort qui a le sens de dénégation.
Autrement dit, le sujet sous-entend qu’en général, les hommes
seraient choqués et ne seraient pas d’accord si on se mettait à attribuer la pensée à l’animal.
Mais cette dénégation ne résulte-t-elle pas de la part de l’homme d’un mouvement d’orgueil ?
Contraste entre humanité et animalité
La pensée : synthèse des images et sensations qui produisent des concepts que l’être humain lui
associe pour apprendre, créer, agir et communiquer.
De ce traitement de la pensée peut naître un
jugement qu’exprime une opinion.
Les mots, le langage sont l’expression de la pensée.
- preuve que leur pensée est limitée : pas de passé ou de futur, d’histoire et de culture animale.
On refuse la pensée à l’animal car il est caractérisé par ses réactions physiques, il est assujetti à
l’instinct et n’évolue donc pas, pour Descartes, il peut même être comparé à une machine, qui agit
toute seule.
On leur refuse la pensée afin d’affirmer notre supposée supériorité, la pensée animale
n’est pas inexistante mais moins élevée.
Mais certains philosophes leur accordent une pensée, certes
moins évoluée que la pensée humaine néanmoins, l’animal est moins accompli que l’animal humain
selon Aristote
I- Refus d’accorder la pensée aux animaux car il est caractérisé par ses réactions
physiques.
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