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L'Ermite : En quoi ce poème relie tradition et modernité ?

Publié le 28/09/2021

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« Présentation:commentaire linéaire:l'Ermite Guillaume Apollinaire est un poète moderne.

Dans son recueil Alcools publiée en 1913, le poème Ermite est parodique composée de 24 quatrains.

En quoi ce poème relie tradition et modernité? Dans la première partie, nous verrons la tradition puis celle de la modernité et enfin la déception de l'Ermite. Ds la 1ère strophe, la tradition est présente par une image d'un Ermite dans une cellule face à l’allégorie de la mort comme le prouve le terme « crane blanchi ».

Cette allégorie fait référence au genre de peinture du XVIIème siècle :la vanité.

Cette peinture est plutôt traditionnel puisqu'elle est ancienne.

Dès le 3ème vers, la personnification des tentations à travers l'expression « Trop de tentations malgré moi me caressent » montre que l'Ermite est tenté par le péché de la chair.

La tentation du saint est un motif traditionnel. Ds la 2ème strophe, le saint s'adresse au crane avec le O lyrique.

La gradation traduit le perte de foi de l'Ermite qui passe d'une admiration envers le crane avec « O cheffe de morte » à un rejet total avec les phrases a verbal « O vieil ivoire Orbite Trous / Des narines rongées ».

Il passe d'un langage soutenu qui montre qu'il l'admire à un langage familier qui prouve son rejet.

De plus, l'assonance en o renforce cette idée de rejet.

La proposition indépendante « J'ai faim » souligne l'antithèse entre le jeune sacré et les besoins sensuels et crée une coupure entre la tradition et la modernité.

L'enjambement du vers : « Mes cris s'enrouent /Voici donc pour mon jeune un morceau de gruyère » exprime la tentation de nourriture de celui-ci . Ds la 3ème strophe, le blasphème de l'Ermite se complète avec ce vers « O seigneur flagellez les nuées du coucher qui vous tendent au ciel de si jolies petits culs roses », le O lyrique met en évidence que l'Ermite s'adresse à Dieu.

A travers ce vers, nous comprenons qu'il a des hallucinations fantasmatiques et qu'il suggère à Dieu des actes sadomasochismes.

En effet, il confond les nuages des crépuscules avec des rotondités féminines dévêtues. Ds la 4ème strophe, l'homophonie :« les humains savent tant de jeux de l'amour la mourre \L'amour jeu des nombrils ou jeu de la grande oie » fait passer au lecteur au monde humain.

La grande oie n'existe pas mais le jeu de la petite oie existe et équivaut à des caresses sensuelles.

De plus, le nombril est au cœur du jeu comme en témoigne le mot au vers 13 « nombril » et au vers 15 où il est redoublé « La mourre jeu du nombre illusoire ».

Ces jeux relèvent de la modernité.

Le terme : « je m’enamoure » suggère la demande de l'Ermite qui est très explicite : il veut une petite copine. Ds la 5ème strophe, l'allégorie avec le mot « L'Inconnue » manifeste que l’anachorète ne sait rien et qu'il attend une femme puisque « l'Inconnue » se termine. »

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