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L'épargne est-elle toujours nécessaire à la croissance économique?

Publié le 12/06/2020

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« J.M. Keynes a bien montré que l'épargne pouvait être «thésaurisée» si la préférence des ménages pour la liquidité était forte. Cette analyse peut être mobilisée pour montrer que la structure de l'épargne est au moins, sinon plus importante, que son niveau. Ainsi, en France, les ménages ont longtemps privilégié les dépôts et les placements à vue au détriment des achats de titres sur le marché financier et de l'épargne longue. Cette affectation de l'épargne obligeait les entreprises à recourir au crédit bancaire. La réforme des marchés financiers en 1985-1987 a permis de réorienter l'épargne des ménages dans un sens plus favorable aux entreprises. Cependant, cette épargne reste encore trop liquide et insuffisamment orientée vers les achats d'actions. .. .»

« L'épargne est-elle toujours nécessaire à la croissance économique? INTRODUCTION !li Accroche Depuis les années soixante-dix, les taux d'épargne ont diminué dans les pays industrialisés parallèlement au ralentissement de la croissance et à l' élé­ vation des taux d'intérêts réels à long terme.

Face aux besoins des pays en développement, aux problèmes soulevés par le financement des retraites dans les pays développés, l'économie souffre-t-elle d'une pénurie mondiale d'épargne? � Définitions et problématique Définie comme l'augmentation sur une longue période du produit par tête, la croissance économique dépend de multiples facteurs.

Pour produire plus, pour mettre en œuvre les innovations, il est nécessaire d'investir, d'accroître le capital productif.

Comme les investissements doivent être financés, tout le revenu ne peut être affecté à des dépenses de consommation.

Il est certes possible de financer les investissements par création monétaire mais ce type de financement crée un risque inflationniste, au moins à moyen terme.

Différence entre le revenu non consommé ou non distribué, l'épargne semble bien nécessaire à la réalisation d'une croissance économique équilibrée, permettant le plein-emploi de la population active et évitant le risque infla­ tionniste.

Mais faut-il d'abord épargner pour ensuite investir? Ni les théories, ni les faits ne permettent de trancher nettement cette question.

Dans la tradi­ tion classique et néo-classique, l'épargne est un préalable indispensable à la croissance et la crise des années quatre-vingt s'explique par une dégradation de la situation financière des entreprises : moins de profits signifie moins d'épargne et moins d'investissement.

Pour les keynésiens, le recours à l'emprunt ou à la création monétaire permet de financer l'investissement : l'épargne est la conséquence de la croissance et de l'augmentation du revenu.

L'expérience historique montre que les pays à croissance rapide sont souvent ceux dont le taux d'épargne est élevé.

Pourtant, la décision d'investir n'est pas uniquement fonction des profits réalisés par les entreprises et l'épargne n'est pas le seul mode de financement de la croissance.

Bl,11 Annonce du plan Indispensable au financement de la croissance économique, l'épargne n'est pas nécessairement une condition préalable à la croissance (I).

Une croissance équilibrée nécessite un partage adéquat entre consommation et épargne et des circuits financiers permettant l'ajustement entre les besoins et les capacités de financement des agents économiques (II).. »

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