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L'«Encyclopédie»La somme des connaissances humaines.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 L' «Encyclopédie» La somme des connaissances humaines 1750-1772 L'ouvrage de l'Anglais Chambers, Cyclopaedia, inspire à Diderot l'idée d'un «Dictionnaire des sciences, des arts et des métiers».

Celui-ci reçoitie visa de la censure le 21 janvier 1746, sous le nom d'Encyclopédie.

Diderot associe à son projet un savant déjà illustre, d'Alembert, qui apporte à la partie scientifique de l'ouvrage l'autorité de son savoir et son renom d'académicien.

En 1750, les deux auteurs rédigent le prospectus de présentation.

En juillet 1751 paraît le tome 1, précédé du Dis­ cours préliminaire de d'Alembert, qui précise la tendance philosophique, rationnelle et làique de l'œuvre.

Par deux fois l'Encyclopédie est interdite par le parlement; elle est également condam­ née par un bref du pape, et d'Alembert cesse sa collaboration.

Malgré cet aban­ don et celui du libraire Le Breton, mal­ gré les menaces et la prison, Diderot poursuit son entreprise; il est aidé par le dévouement du chevalier de Jaucourt et par ses protecteurs Malesherbes, d'Argenson et Mine de Pompadour, qui obtiennent pour lui l'autorisation tacite du gouvernement.

En 1765, l'Encyclo­ pédie comprend 17 volumes; en 1772, les 7 derniers, avec 11 volumes de plan­ ches, complètent cette magnifique série d'in-folio, une des plus belles réussites de l'édition française.

Autour de Diderot qui assure la direc­ tion et écrit lui-même un grand nom­ bre d'articles, les collaborateurs sont presque tous des spécialistes devenus écrivains: les philosophes Condillac, Helvétius, d'Holbach, le savant d'Alem­ bert, le naturaliste Daubenton, les éco­ nomistes Quesnay, Morellet, Turgot.

L'homme de lettres Marmontel assure la critique littéraire.

Cependant, les grands écrivains du siècle, Montesquieu, Rous­ seau, Voltaire, n'ont participé qu'épiso­ diquement à l'entreprise.

La première édition de l'Encyclopédie se vend à plus de 4000 exemplaires, chiffre peu cou­ rant à l'époque; toutes les grandes bibliothèques, publiques et privées, pos­ sèdent cet ouvrage et les contrefaçons sont nombreuses.

L'Encyclopédie n'est pas seulement un panorama complet des connaissances humaines, c'est aussi un lien entre les esprits novateurs.

En cette veille de la Révolution, c'est la syn­ thèse d'un nouvel humanisme dressé contre l'ancien ordre moral et politique.

Pour la première fois, les sciences, les techniques, les métiers sont considérés comme des arts au même titre que la musique ou la littérature.

Les auteurs de l'Encyclopédie se déclarent «philoso­ phes» et assignent à leur œuvre un rôle de phare. 2 / 2. »

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