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Lee de Forest

Publié le 16/05/2020

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« Lee de Forest Né à Council Bluffs (Iowa) en 1873, Lee de Forest, docteur ès sciences depuis 1899 avait fondé en 1902 une petitesociété de T.S.F.

Pour améliorer la détection des ondes, il essaya en 1903 un dispositif bizarre, comportant deuxélectrodes de platine reliées à l'antenne et à la terre, et plongées dans la flamme d'un bec Bunsen, ionisée parl'adjonction d'un peu de sodium ; point essentiel, une batterie de piles maintenait une différence de potentielcontinue entre les deux électrodes.

Les résultats obtenus incitèrent de Forest à poursuivre ses recherches, avecdeux objectifs principaux : d'abord se soustraire à l'incommode sujétion du bec de gaz, puis séparer du circuit deréception le circuit d'utilisation du courant détecté. C'est alors qu'après avoir essayé sans succès un arc, il eut recours à des électrodes incandescentes, et de procheen proche aboutit à un tube plus ou moins vidé, contenant un filament et une plaque froide.

Ce montage ressemblaitfort à celui de Fleming, mais s'en distinguait cependant par l'adjonction de la batterie insérée dans le circuit deplaque.

Puis, pour séparer les circuits, de Forest relia l'antenne, non plus à la plaque du tube, mais à une feuille depapier d'étain entourant l'ampoule.

Dans un brevet de 1906 il signala que cette électrode de commande pouvaitaussi bien se trouver à l'intérieur de l'ampoule.

Elle prit d'abord la forme d'une deuxième plaque (dispositionlongtemps en usage dans certains tubes-électromètres) ; enfin, en 1907 celle d'un petit grillage entre le filament etla plaque ; "l'audion" à grille, ancêtre des "triodes", était né. Ces divers perfectionnements avaient amélioré la sensibilité du nouveau détecteur, mais, au fond, une bonne galèreen faisait tout autant, et bien plus simplement.

L'on peut dire que si le tube à vide en était resté à ce stade, jamaisil n'aurait bouleversé la technique moderne, jamais l'électronique n'aurait vu le jour.

L'élément capital apporté dansses propriétés par la grille, c'était d'en faire un amplificateur et un relais ; une petite force électromotrice appliquéeà la grille produisait une importante variation du courant de plaque, l'énergie ainsi mise en jeu étant fournie par labatterie de plaque.

C'est au début de 1907 que Lee de Forest revendiqua pour ses audions la possibilité deconstituer des amplificateurs, d'abord pour des fréquences téléphoniques, puis pour n'importe quelle fréquence. De construction progressivement améliorée par son fabricant McCandless, l'audion, renfermant d'abord un peu degaz, se transforma en tube à vide poussé.

En 1911 de Forest, dont la nouvelle société connaissait des difficultés,devint chef du laboratoire de recherches de la Federal Telegraph Co à Palo Alto (Californie).

Au cours d'essaisd'amplification, son collaborateur Logwood réussit à monter trois audions en cascade, chacun amplifiant le courantamplifié par le précédent.

Un modèle complet de cet appareil remporta un vif succès auprès de la Marine américaine. Vers la même époque, de Forest, étudiant certains phénomènes parasites observés dans les amplificateurs par soncollaborateur Van Etten, constata que l'audion pouvait engendrer des oscillations.

C'était là une nouvelle découverted'importance capitale, car elle contenait en germe le procédé pratique des communications à grande distance, de laradiotéléphonie et de bien d'autres merveilles.

En effet jusque-là on ne disposait pour produire des oscillationsentretenues que des arcs et des alternateurs d'un maniement peu commode (les étincelles fournissaient des ondesamorties).

La souplesse des montages à tubes à vide permit en particulier la modulation facile des ondes, base de laradiotéléphonie et de la radiodiffusion, ainsi que de la télévision.

C'est aussi grâce aux oscillateurs à "lampes" qu'ontpu être réalisés les récepteurs superhétérodynes. Mais il serait injuste de passer sous silence les travaux effectués par d'autres chercheurs moins connus.

Nousciterons ainsi les Américains Stone et Cabot qui préconisèrent des dispositifs voisins de ceux de Lee de Forest, etsurtout l'Allemand von Lieben, qui en collaboration avec Riesz réalisa des tubes et des amplificateurs, dont certainsfurent utilisés commercialement bien avant 1914.

Après la réalisation de ses premiers amplificateurs, de Forest n'apas attaché son nom à des inventions nouvelles de même importance.

Les progrès fantastiques qui suivirent,stimulés surtout au début par le guerre de 1914, furent l'Oeuvre de nombreux chercheurs, qui dans tous les paysont prolongé et développé l'Oeuvre de nombreux pionniers. De Forest reçut d'importantes récompenses de sociétés savantes pour ses recherches ; en 1947 il a pu fêterbrillamment le quarantième anniversaire de l'invention de cet audion, dont les répercussions furent incalculables.. »

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