l'éducation des femmes

« Depuis toujours, les filles et les garçons ne sont pas sur le même pied d’égalité.

Ces inégalités peuvent être causées par une éducation différée ou au contraire, trop similaire.

En cela, doit-on éduquer les filles de la même manière que les garçons ? Nous verrons dans un premier temps les conséquences de l’éducation différenciée , dans un second temps, les conséquences d’une éducation mixte, et pour finir, nous analyserons les limites du sujet. Premièrement, l’éducation des filles a d’abord été différenciée de celle des garçons.

En effet, depuis l’Antiquité, les filles et les garçons avaient la même éducation, mais ils étaient séparés.

A 12 ans, les filles voyaient leur avenir décidé par leurs pères : soit elles pouvaient aller étudier à l’école, soit elles restaient à la maison et apprenaient la couture et la cuisine avec leurs mères.

Une grande majorité de filles restaient donc à la maison.

Ce système est resté le même durant de nombreux siècles (Moyen Age, Renaissance …).

Ce n’est qu’en 1687 que Fénélon écrit un ouvrage « traité de l’éducation des filles » où il critique ce système éducatif.

Le premier lycée mixte est fondé en 1937, soit 3 siècles plus tard, et le choix répond d’ailleurs plus à une motivation économique qu’idéologique ( 1 classe pour les 2 sexes, donc 1 seul prof …) Deuxièmement, depuis 1984, les écoles ménagères sont supprimées.

Les femmes sont alors libres de choisir leurs études et leurs métiers.

C’est dont l’éducation mixte.

La mixité dans les études supérieures mène à une mixité dans le domaine du travail On remarque que certaines femmes font des travaux qualifiés de « masculins ».

Le néologisme en est la preuve.

En effet les métiers qui étaient réservés aux femmes portent encore de nos jours un nom féminin, tel que « sage- femme », « hotesse de l’air », ou à l’inverse « auteur », « docteur », « professeur »… Néanmoins, une femme avec le même niveau d’étude, le même travail et le même nombre d’heure qu’un homme, verra son salaire plus bas que celui de l’homme.

(selon une étude, à temps complet, les femmes gagnent en moyenne 452 euros de moins chaque mois, soit 18,5 % du salaire).

La question d’égalité n’est donc plus du ressort de l’éducation mixte, puisque nous nous rendons compte que malgré une éducation scolaire similaire, les femmes ne sont toujours pas traitées comme égales aux hommes dans notre société. Troisièmement, nous voyons clairement que l’éducation scolaire a un effet impactant sur le choix d’étude des femmes mais qu’il n’est pas le seul enjeu dans l’égalité des sexes.

Il est incontestable que les filles soient éduquées de la même manière que les garçons.

Mais l’éducation mixte ne garantit en rien l’égalité des genres.

Le facteur qui influe l’apprentissage des mêmes valeurs sont les parents.

Une majorité éduquent inconsciemment leurs enfants différemment selon leurs sexes.

Cela peut se témoigner avec des couleurs (rose, bleu), des jouets (poupées, voitures).

Il existe même des jouets ménagers, comme des cuisinières, des aspirateurs, ou du bricolage ou pistolets factices etc.Ces valeurs sont transmises inconsciemment de générations en génération et le schéma sociétal se reproduit.

C’est justement ce genre d’apprentissage qui brise les tentatives d’égalité des sexes dans la société depuis le plus jeune age.

En cela, les filles ont réussi à imposer leurs désir d’égalité das la société.

Désormais, un grand nombre de domaine dans la société prône l’égalité, comme la scolarité, l’accès au travail… Mais il n’y a toujours pas de parité.

Comme nous avons pu le voir, c’est l’éducation que les parents et les proches donnent inconsciemment à leurs enfants qui joue sur la conception que l’enfant se fait sur sa place dans la société selon son sexe.

Néanmoins, l’espèce humaine comporte 2 sexes mais est en réalité 1 seul genre humain.. »