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Lecture linéaire n°8 : L’amant - Duras

Publié le 13/06/2021

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« Lecture linéaire n°8 : L’amant Introduction : voir feuille I.

Regard sur cette rencontre II.

Relations interdites I.

Regard sur cette rencontre Dès le début, le chinois est associé à la richesse « limousine », « fume une cigarette anglaise », « il est élégant ».

Le regard est externe et Marguerite Duras ne fait aucune description longue, le personnage est réduit à un simple groupe nominal « le chinois », « la jeune fille ».

La périphrase « l’homme élégant », « la jeune fille » et la mention anaphorique « il » et « elle » maintient les personnages dans un anonymat mystérieux et énigmatique comme dans la scène de Flaubert.

Le chinois fume une ciagrette et il regarde la jeune fille « au feutre ».

Il est assez intimidé, alors qu’il plus âgé, il est destabilisé par cette jeune fille qui à une allure masculine émancipée.

De plus, l’écriture de cette scène de rencontre est très musicale comme le montre les allitérations en [f] et [v] et les assonnaces en [i] : « Il fume une cigarette anglaise.

Il regarde la jeune filleau feutre d’homme » et « Il vient vers elle lentement.

C’est visible, il est intimidé ».

Le chiasme « Il ne sourit pas tout d’abord.

Tout d’abord il lui offre une cigarette » montre cette musicalité harmonieuse et envoûtante de l’écriture de Duras.

L’épithète homérique « la jeune fille au feutre et aux chassures d’or » idéalie la figure féminine comme dans la scène de rencontre de l’Education sentimentale.

Le champ lexicla du luxe « limousine », « élegant », « cigarette anglaise », « chaussures d’or » place cette scène d’une magie propre à la première rencontre amoureuse.

La description est inhabituelle.

La jeune fille attire le regard le premier contact est établi par le regard « il regarde la jeune fille ».

L’adverbe « lentement » et « intimidé » montre la réserve du chinois.

Il sait qu’elle est mineure, blanche, que les usages ne favorisent pas la mixité et qu’il n’y a aucun avenir avec elle.

Cependant, il finit par l’aborder en lui proposant une cigarette (qui est une invitation à aller plus loin).

« Tout d’abord » est répété en début de phrase et fin de phrase ce qui annonce le tout début de leur relation interdite, choquante.

« Il ne sourit pas », la tournure est négative et le lecteur ne peut pas deviner les sentiments du chinois.

De plus, la juxtaposition des phrases ou propositions commençant par le pronom « il » renforce l’impression de juxtapostion des souvenirs : « Il vient vers elle lentement.

C’est visible, il est intimidé.

Il ne sourit pas.

Tout d’abord il lui offre une cigarette ».

La jeune fille décline sa proposition, elle refuse sa cigarette.

Chaque phrase ressemble à un plan cinématographique avec des effets zoom ou de très gros plans comme « Sa main tremble ».

« Sa main tremble » sujet plus verbe qui traduit son mal-être.

L’explicitation suit « Il ya cette différence de race » c’est pourquoi il tremble.

La logique du récit n’est pas l’intrigue mais l’œil de la caméra.

L’adverbe « Alors » omniprésent dans cette scène joue le rôle de lien entre les séquences comme dans un montage cinématographique.

Cette autobiographie laisse apparaître le souvenir des discriminations raciales dont Marguerite Duras a été le témoin.

Le champ lexical de la race « différence de race », « blanc », « jeune fille blanche », « indigène » montre la distance naturelle et culturelle qui sépare les deux personnages et rend leur amour impossible.

Le déterminant possessif de « cette » dans « il y a cette différence de race ». »

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