Databac

Lecture linéaire: LECTURE LINEAIRE KOLTES , LE RETOUR AU DESERT Bernard-Marie Koltès

Publié le 20/06/2023

Extrait du document

« LECTURE LINEAIRE KOLTES , LE RETOUR AU DESERT Bernard-Marie Koltès est un dramaturge comédien du 20 ème siècle et est reconnu mondialement pour ses œuvres .

Ses œuvres les plus connus sont Quai Ouest ou même Roberto Zucco . Dans cette pièce , (Le Retour au Désert) on y retrouve le thème de l’affrontement et du conflit mettant en scène un conflit familiale entre frère et sœur .

Cette histoire est situé en France après la guerre d’Algérie .

Dans cet extrait , nous retrouvons Mathilde qui revient en France , pour régler des comptes avec sa famille .

Nous suivons alors la dispute fraternel entre Mathilde et Adrien .

Dans une dispute qui est dominé par l’expression de la violence entre ces deux frères et sœurs où le passé refait surface . Nous verrons de quelle manière , ces retrouvailles familiales provoque une crise au coeur de cette famille . Dans un premier mouvement , L1 à 4 nous étudierons le dialogue entre les domestiques ( Aziz et Madame Queuleu ) Dans un second mouvement nous verrons l’apparition de ce conflit familiale L5 à 31 Dans un troisième mouvement nous étudierons le conflit fraternel qui éclate dans cette famille .

L 32 à 38 Tout d’abord , dès les premières répliques nous remarquons qu’elles proviennent des domestiques et qu’il s’agit ici d’un milieu social de bourgeoisie .

Ces derniers ici ont le rôles de personnages secondaires qui viennent appuyer ce conflit et sa dureté comme nous le remarquons dès la première ligne avec le verbe d’action « Qu’ils se tapent donc » .

On constate ici une mise en place du conflit .

.

On remarque un emploi de verbes au futur « seront » , « ramassera » (L1) qui permettent ici de montrer le début de ce conflit ; Mais encore , on peut voir ici que les domestiques , ici , restent à leur place de domestique avec la phrase « Aziz ramassera les morceaux » (L1) .

On remarque donc dans ce premier mouvement que ces deux personnages n’ont pas vraiment de rôles particuliers mise à part faire leur corvées de domestiques et restes passifs dans ce début de conflit . Mais encore , les questions rhétoriques qu’on remarque dans les lignes 5 à 7 permettent d’attirer l’attention du lecteur et du spectateur .

Des rhétoriques ici qui sont accusatrices et agressives rabaissant Mathilde tout en l’insultant comme nous pouvons le remarquer avec le groupe nominal « pauvre folle » (L5) .

Nous remarquons ici une critique de la part d’Adrien envers sa sœur , une critique en gradation de Mathilde en lui disant qu’elle ne vaut rien et qu’elle ne sert à rien qu’on remarque à l’aide de nombreux verbes à l’infinitif « bafouer , critiquer , injurer » L7 ; Mais encore , on peut penser qu’Adrien cherche à la décrédibiliser avec les nombreuses hyperboles « le monde entier » , « tous les gens honorables » ( L 5-6) en sous entendant qu’elle est nocive .

Mais , ce n’est pas tout , nous constatons que cette haine d’Adrien devient de plus en plus grande , il en arrive même à tenir des propos misogynes accompagné de négation restrictive « tu n’est qu’une femme » mais surtout de nombreuses expansions du nom visant à dénigrer Mathilde , le statut social de Mathilde , qu’on constate dans les lignes 8-9 qui est décrite comme une « femme sans fortune , une mère célibataire , une fille-mère » .

Mais encore , nous constatons qu’il cherche à appuyer ces propos en faisant des retour en arrière « il y a peu de temps encore » en associant cela à des propos de plus en plus intensif et durs et des verbes au présent et passé « tu aurais été bannie , on te cracherait au visage et on t’enfermerait » .

Ces derniers propos expriment une extrême violence physique de son frère mais une violence verbal sans limite de ce dernier .

On retrouve encore une fois ces allusions au passé avec la phrase « notre père t’a forcée à dîner à genoux » « mais la peine n’était pas assez sévère » ( L12) .

On remarque ici une violence qui s’aggrave de la part d’Adrien et un comportement d’homme dominateur , comme si il s’octroyait le rôle de père et de juge .

Mais encore , nous constatons qu’Adrien cherche à faire culpabiliser Mathilde de son « crime » en évoquant le terme de « pêché » et en évoquant la punition de son père qui n’était selon Adrien pas suffisante pour Mathilde qu’on remarque avec la conjonction de coordination et la phrase négative « n’étais pas » .

On remarque encore une fois que cette culpabilité qu’Adrien cherche à causer à Mathilde est appuyé de plus en plus avec des adverbes de temps et d’insistance « aujourd’hui encore » montrant que cette action se poursuit toujours .

Il termine ses propos de manière forte avec une accusation appuyé par le pronom personnel « nous » destiné à éloigné Mathilde de la famille tout en la critiquant , nous.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles