Lecture linéaire - Chapitre IV : Gargantua LL N°6, La Naissance de Gargantua, Chap 6, (p 54 à 56)
Publié le 02/06/2025
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Chapitre IV : Gargantua
LL N°6, La Naissance de Gargantua, Chap 6, (p 54 à 56)
Peu de temps après, elle commença à soupirer, se lamenter et crier.
Immédiatement, un tas de sages-femmes arrivèrent de tous les côtés.
En la tâtant vers
le bas, elles trouvèrent quelques membranes d’assez mauvais goût et pensèrent que
c’était l’enfant.
En réalité, c’était le fondement qui s’échappait.
L’intestin droit, que
vous nommez le boyau culier, s’était ramolli à force de manger des tripes, ainsi que
nous l’avons déclaré plus haut.
Alors une vieille et sale bonne femme de la compagnie, venue de Brisepaille
près de Saint-Genou, soixante ans auparavant, et qui avait la réputation d’être une
grande guérisseuse, lui administra un astringent si horrible que tous ses orifices en
furent contractés et resserrés.
Même avec les dents vous n’auriez pu les élargir, ce qui
est une chose bien affreuse à imaginer (c’est de cette façon que le diable, à la messe
saint Martin, pour noter le bavardage interminable de deux commères, allongea son
parchemin : en le mordant à pleines dents).
A cause de ce contretemps, une partie du placenta se relâcha.
L’enfant le
traversa d’un sursaut, entra dans la veine cave et, grimpant par le diaphragme
jusqu’au-dessus des épaules (là où ladite veine se sépare en deux), continua son
chemin vers la gauche puis sortit par l’oreille de ce même côté.
Dès qu’il fut né, il ne cria....
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