Databac

lecture linéaire 7 - Juste la fin du monde - Jean-luc Lagarce 1990

Publié le 02/06/2025

Extrait du document

« Lecture linéaire 7 : Juste la fin du monde : Jean-luc Lagarce 1990 En quoi cette scène révèle t-elle Antoine ? Mouvement 1 : Vers 1 à 20/ dialogue impossible Le dialogue s'ouvre sur une réplique de Catherine dont le fond du propos se résume à « tu es brutal » : Epanorthoses : noient la mise en cause - changement de “tu” à “on” puis “elle” : passe à des pronoms plus impersonnels, Elle essaie de minimiser les conflits en évitant de le mettre directement en cause.

signe que Catherine a peur d'Antoine - dire/ se rendre compte/ juste faire remarquer : Peu à peu, c'est la parole (et tout son potentiel explosif) qui est mise à distance, au profit de l'intellect (la prise de conscience). Antoine est incapable de répondre avec la même prudence et même, il la refuse, préférant surréagir : Affirmative passant à la négative et devenant une accusation sur le mode hyperbolique (superlatif absolu « terribles » et pronom hyperbolique « tous ») Dialogue faisant mine de reprendre les mêmes termes est impossible car dynamique différentes Catherine -> tend à la minimisation et Antoine -> amplification Les 2 tentatives celle de Louis puis Catherine sont voué à l’échec : Trois négations en une phrase : Louis, qui veut défendre son frère, insiste maladroitement.

Louis veut donc aider Antoine en le confortant dans un système négatif où il est victime d’une injustice Stéréotype : pour remettre Louis à sa place.

Il n'assume pas encore le face à face, il réduit Louis à un trait de caractère qu'on lui prête.

Antoine fait déjà disparaître Louis car cette scène doit être la sienne Ellipse : elle croit pouvoir le juguler en s'autocensurant, elle ne dit pas, elle laisse entendre mais Antoine est incapable de faire abstraction donc conduit à l’explosion Exclamation : explosion d’Antoine Phase justificative de la tirade de Antoine Epanorthose : La parole n'est pas un moyen facile pour Antoine Ponctuations expressives : qui suivent le même impératif : laisse transparaître des emportements Mouvement 2: vers 21 à 30/ Une tirade qui révèle la souffrance d’Antoine Début de la tirade hésite entre « je n'ai rien dit » et « je disais » : Antoine ne peut corriger ce qui est mais se et leur raconte une autre histoire, au temps du récit passé, l'imparfait.

La tirade plus destiné à lui-même : elle est ce dont le personnage a besoin pour opérer un travail de retour sur lui-même et de pacification avec lui-même. Antoine a du mal à nommer les choses, à se projeter, et il manque de discernement, peinant à distinguer les actes des jugements sur les actes.

Il a aussi du mal à se définir dans cette famille, puisqu'il se désigne le plus souvent indirectement, dévoilant le peu d'estime qu'il a pour lui-même : Analogies dégradantes : Le fait de recourir à des des formules toutes faites n'est pas non plus en sa faveur Il se voit de la façon dont la société le voit probablement. « vous êtes à me regarder » et « vous ne pouvez pas toujours avoir raison contre moi.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles