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Lecture linéaire 17: l’évasion de Des Grieux de Saint-lazare - Manon lescaut l’Abbé Prévost

Publié le 04/03/2024

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« Lecture linéaire 17: l’évasion de Des Grieux de Saint-lazare - Manon lescaut l’Abbé Prévost Introduction: l’abbé Prévost a rédigé l’Histoire du chevalier Des Grieux et de Manon Lescaut en 1731.

il fut jugé scandaleux puis condamné.

Cet ouvrage met en scène la passion naissante du chevalier Des Grieux pour Manon Lescaut.

Cela permet à l'auteur de réaliser un traité moral sur les dangers de la passion.

L’extrait étudié relate l’évasion planifiée, armée et rocambolesque de Des Grieux, avec prise d’otage. Lecture Suite a cette lecture on peut se demander, en quoi cette évasion rocambolesque est une étape importante dans la dégradation d’un homme de qualité. Développement: Dans ce premier mouvement, il s’agit d’une libération obtenue par la menace jusqu'à “enfin nous arrivâmes”.

L’expression chaleureuse “mon cher fils” met en relief la bonté et l'affection du supérieure.

Par la suite, ses interrogations “que vous ai-je fait? quelle raison avez-vous de vouloir ma mort?” confirme la peur grandissante du supérieur.

Le chevalier semble appliquer une certaine morale, lorsqu’il dit “je n’ai pas dessein de vous tuer, si vous voulez vivre” mais le parallélisme entre la vie et la mort souligne la pression immorale exercée sur le religieux dont la vie est en jeu.

Le recours à l’impératif “ouvrez-moi la porte” et à la voix passive un peu plus tard “il fut obligé de s’y résoudre” matérialise la résolution de Des Grieux et la soumission du religieux.

l’évasion progresse, grâce à l’obtention de clefs et aux actions qui se succèdent, dans une atmosphère de roman d’aventure: “j'aperçus”, “je les pris et je le priai de me suivre”, “nous avancions”, “il ouvrait la porte”.

aucun obstacle n’interfère à part les lamentations du Père et sa question rhétorique “Ah! mon fils, ah! qui l’aurait cru?”. Le chevalier prend toutes les précautions possibles et réduit le religieux au silence comme le montre “point de bruit mon Père”.

Le contraste entre les deux personnages montre l'insensibilité du chevalier. Dans ce deuxième mouvement il s’agit d’une évasion criminelle jusqu’à “sa promesse”.

Le cadre spatial se précise avec “nous arrivâmes à une espèce de barrière, qui est avant la grande porte de la rue”, “derrière le Père”.

La hâte du chevalier est perceptible dans l’expression “je me croyais déjà libre”.

le lecteur est suspendu à ccete évolution et à cette libération imminente.

Le C.C.

de manière “avec ma chandelle dans une main et mon pistolet dans l’autre” nous offre l’image d’un Des Grieux transformé en malfrat.

Mais un coup de théâtre vient modifier le plan de l'évasion : le réveil d'un « domestique », relaté au présent de narration, pour actualiser la scène : « un domestique (...) se lève et met la tête à la porte » .

Le passé simple retranscrit la rapidité de la scène.

Les verbes d'action s'enchaînent : « crut » , « ordonna », « s'élança » . Le point de vue interne du récit permet d'insérer des marques de jugement éclairantes pour le lecteur : « le bon Père le crut apparemment capable de m'arrêter », « il lui ordonna, avec beaucoup d'imprudence, de venir à son secours ».

Le narrateur prépare ainsi l'issue de ce coup de théâtre qui se solde par un meurtre : « Je ne le marchandai point; je lui lâchai le coup au milieu de la poitrine ».

La violence de ce meurtre réside dans l'asyndete (=.... »

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