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Lecture cursive : Annie Ernaux, La femme gelée (1981), récit

Publié le 12/03/2024

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« Lecture cursive : Annie Ernaux, La femme gelée (1981), récit autobiographique 1.

Annie Ernaux est née en 1940 : elle débute ses études supérieures en 1959 et se marie en 1963.

Quelle était la condition des femmes en France dans les années 1950 et 1960 ? Que n’avaient-elles pas tout d’abord le droit de faire seules ? De 1956 à 1975, indiquez les LOIS qui offrirent aux femmes liberté et égalité (relative) avec les hommes. En France dans les années 1950 et 1960, les femmes n’avait pas de responsabilité importante, mais contrairement aux autres femmes de cette époques, la mère d’Annie Ernaux travaillée dur pour subvenir au besoin de sa famille, c’était donc son père qui s’occuper principalement de la maison.

Ce qui est un comportement anormal pour ces années.

Avant la loi de 1965, les femmes étaient sous la tutelle de leur mari.

Les femmes n’avaient pas le droit de sortir seules dans la rue, de voyager seules, de prendre toutes sortes de décisions ou même de travailler sans l’autorisation d’un homme. 1965 : Loi sur l'égalité des droits des femmes et des hommes, les femmes peuvent gérer leurs biens propres et exercer une activité professionnelle sans le consentement de leur mari. 1967 : La loi Neuwirth qui autorise la contraception. 1970 : La loi relative à l’autorité parentale, elle substitue l’autorité parentale conjointe à la puissance paternelle. 1972 : La loi sur la filiation, elle ouvre à la mère (sous certaines condition) la possibilité de contester la présomption de paternité de son mari. 1972 : Une loi pose le principe de l’égalité de rémunération entre les hommes et les femmes. 1973 : Une loi permet à une femme de transmettre sa nationalité à son enfant légitime ou naturel. 1975 : Promulgation de la loi autorisant l’interruption volontaire de grossesse (IVG) ou "loi Veil", adoptée pour une période de 5 ans. 1975 : La loi portant réforme du divorce autorise le divorce par consentement mutuel. 2.

Choisissez une image publicitaire des années 50-60 qui vous semble particulièrement dévalorisante pour la femme et présentez-la. Expliquez en quoi elle s’inscrivait dans la mentalité de l’époque, et en quoi elle choque à présent. Cette publicité est extraite du Moniteur daté du 17 septembre 191. On y voit une femme portant un corset, qui est un Sous-vêtement baleiné maintenant la taille et le ventre.

Sur cette publicité est écrit « transformateur idéal qui prépare et complète la beauté féminine ».

Cela montre l’importance de la beauté féminine.

Pour rentrer dans les codes de la société les « fillettes et jeunes filles » doivent avoir la taille marquée d’un corset.

Cette publicité peut créer de nombreux complexes chez les filles de cet âge.

A présent, les mentalités ont changé, du moins je l’espère, il n’y a plus de critères de beauté.

Les fillettes n’ont plus à subir des sous- 3.

Comment comprenez-vous le titre donné à cet ouvrage par son autrice ? Vous retrouvez d’ailleurs ce groupe nominal page 182, tout à la fin de l’œuvre. Pour moi, le titre fait référence à la sensation d'être gelée intérieurement ; comme si son âme était enfermée dans de la glace.

Les femmes sont obligées de faire ce qu’on leurs disent sans forcément être d’accord.

Cette sensation est souvent associée à la perte d’éprouver des émotions.

Les femmes dont parle l’ouvrage en sont victimes et le ressentent intensément. 4.

Quel autre titre pourriez-vous donner à ce récit autobiographique ? justifiez votre réponse. A la place d’Annie Ernaux, j’aurais intitulé cet ouvrage La femme contre la société.

J’avais beaucoup d’idée pour cette question, mais ce titre m’a semblé le plus juste.

Dans son livre, Annie Ernaux nous fait par de sa vision de la femme et comment la société voit la femme.

J’ai trouvé important de rappeler que la femme s’est longuement battue pour avoir une place égale a celle des hommes dans la société. 5.

Choisissez un passage qui vous a particulièrement marquée et expliquez pourquoi. Un passage qui m’a marqué est à la page 94 : de « Et moi ici à mon tour » jusque « Que ses livres soit écrits par des hommes, que les héros en soient aussi des hommes, je n’y prête aucune attention, Roquentin ou Meursault je m’identifie ». Ce passage décrit ce qu’elle ressent la première fois qu’elle tombe amoureuse.

Elle qualifie cette rencontre comme « Le grand rêve de l’enfance ».

Malgré ses attentes dans la vie, elle se remet en question sur ses principes, à cause d’une homme prénommé Rémi. 6.

Présentez deux objets qui évoquent pour vous cet ouvrage et justifiez-en le choix avec des éléments de l’œuvre. Pour mon premier objet, j’ai choisi un bouquet de roses. Au début les roses sont belles et rouges, cela représente l’amour parfait entre Annie et son futur mari.

Puis les roses noircissent et se fanent, son mari va la mettre de côté et Annie va devoir se plier aux exigence de la société. Mon second objet est un couteau.

Cet objet a un double sens, le premier est un sens « basique », un simple couteau de cuisine, car elle a dû mettre ses études de.... »

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