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Lecture analytique L’entrée en scène de Bel-Ami.p.124-125.

Publié le 16/05/2023

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« Année scolaire 2022-2023 Fiche supplémentaire Objectifs et enjeux : S1 Lecture analytique L’entrée en scène de Bel-Ami.p.124-125. → Étudier les fonctions de l’incipit romanesque. → Étudier les caractéristiques du roman réaliste. → Étudier le portrait en actes (en action) d’un personnage. L’incipit remplit ici ses fonctions traditionnelles d’information : il répond aux questions du lecteur sur le cadre spatio-temporel, il présente le personnage principal dans sa situation initiale et dans ses aspirations. Brouillon : Axe I : L’incipit d’un roman réaliste. Arg.

1 : Un cadre réaliste et précis. Arg.

2 : Un portrait dynamique du héros. Forme : les procédés d’écriture = les outils d’analyse. Arg.

1 : Fond : interprétation du contenu. - Les indices spatio-temporels : « cette gargote à prix fixes » (l.11), « 28 juin » (l.12), « Rue NotreDame-de-Lorette » (l.19), « boulevards » (l.17 l.41) -créent un début in medias res qui plonge le lecteur immédiatement dans l’action et le fait entrer dans un cadre réaliste, celui du Paris de la deuxième moitié du XIXe. -L’énumération des figures rencontrées par le personnage principal : caissière (l.1), femmes dans le restaurant (l.7), foule (L.23-25), concierges (l.38), passants, les filles publiques (l.53) -contribue à décrire minutieusement un Paris nocturne qui déborde de vie ; une ville dynamique tout comme le personnage qui déambule dans ses rues. -La description péjorative des boulevards à -La description même de Paris, et surtout l’opposition entre deux lieux, annonce le chemin que parcourra le personnage : l’atmosphère lourde et nauséabonde des boulevards contraste avec l’air frais des Champs-Elysées, le lieu des rencontres amoureuses auxquelles aspire le jeune Duroy.

Cette description aussi précise que minutieuse plonge le lecteur dans un Paris aussi luxueux que populaire, lui permettant ainsi de découvrir tous les aspects de la capitale durant la deuxième moitié du XIXe. travers une série de sensations olfactives et tactiles : « La ville chaude comme une étuve » (comparaison) l.33-34 ; « Les égouts soufflaient par leur bouche de granit leur haleine empestée » (personnification)l.34-35\ « Les cuisines souterraines jetaient à la rue, par leurs fenêtres basses, les miasmes infâmes des eaux de vaisselles et de vieilles sauces.

» La description brève mais méliorative des Champs-Elysées et de l’avenue du Bois-deBoulogne : « Il avait envie…pour.... »

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