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L'écriture et les textesL'écriture est arrivée dans le Haut Pays par volonté royale et dans ledessein arrêté d'être instruit et d'instruire : le fait est assez peu banalpour mériter d'être relevé.

Publié le 23/05/2020

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« L’écriture et les textes L’écriture est arrivée dans le Haut Pays par volonté royale et dans le dessein arrêté d’être instruit et d’instruire : le fait est assez peu banal pour mériter d’être relevé.

C’était du temps du grand roi Songtsen Gampo de la dynastie de Yarlung, qui unifie pour la première fois diverses principautés en un empire redouté.

L’histoire lui accorde non seulement d’avoir transféré sa capitale à Lhassa en quittant sa vallée de Tsétang, mais aussi d’avoir eu une grande famille puisque deux princesses lointaines, l’une népalaise et l’autre chinoise, sont venues se joindre à ses trois épouses tibétaines.

Certes, les deux belles étrangères étaient gages d’alliances avec des cours voisines inquiètes de la puissance militaire d’un souverain conquérant.

Mais c’est sous cette double influence que le a adopté la doctrine du Bouddha, et depuis lors, malgré les aléas des siècles, la Bonne Loi est demeurée la pierre de touche de la civilisation tibétaine. Vers l’an 640, le roi estima nécessaire de consigner les enseignements que moines errants et pèlerins missionnaires disséminaient depuis un certain temps déjà à travers montagnes et vallées.

Mais, et le monarque l’admettait avec ses sujets, les Tibétains ne s’étaient guère jusque-là souciés des choses de l’esprit et manquaient notamment d’un moyen d’expression écrite.

Si bien que Songtsen Gampo décida d’envoyer un groupe de jeunes gens de confiance en Inde, pays de Bouddha, avec mission expresse d’étudier et de ramener de ce séjour ce qu’il fallait pour déférer au v œ u royal.

Parmi eux, Thonmi Sambhota, que son titre de ministre promettait à un bel avenir.

Le voyage ne fut pas une partie de plaisir, sur le groupe d’émissaires bravement partis pour le Cachemire, alors foyer brillant de la pensée bouddhique, une douzaine succombèrent aux maladies et aux obstacles du chemin. Thonmi Sambhota s’en tira, étudia assidûment et revint au pays armé de connaissances suffisantes pour élaborer un alphabet inspiré du sanskrit et une grammaire adaptée aux particularismes de la langue tibétaine.

Les deux ont toujours cours et permettent de suivre sans heurt l’évolution de la tradition écrite, essentiellement religieuse. L’alphabet tibétain comprend vingt-sept consonnes et cinq signes voyelles.

Si la langue parlée s’est modifiée au gré des ans et des terroirs, la langue classique écrite n’a guère changé : les capitales sont toujours utilisées dans l’imprimerie (par xylographie), tandis que la cursive courante est complétée par des variantes dites ornementales réservées plutôt aux textes rituels.. »

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