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Le travail à la chaîne

Publié le 06/07/2020

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« I. Ses débuts se situent vers 1910. Il semble bien que la première application massive .en ait été faite dans un abattoir de Chicago. [...] D'autre part, les usines Ford s'en sont emparées en 1913 et n'ont pas tardé de l'introduire dans leurs ateliers à grande échelle. A cette étape, et sous sa forme classique, le travail à la chaîne, tel qu'il se développera dans tous les pays pratiquant la production de grande série, est caractérisé par la mobilité des éléments qui circulent devant l'ouvrier (alors que dans toutes les formes de travail jusqu'alors connues, ceux-ci étaient immobiles). [...] Les avantages techniques du travail à la chaîne sont considérables. Lorsqu'il domine dans un atelier, celui-ci présente une clarté et un ordre qui frappent l'observateur, même peu averti. Il voit aisément, d'un bout à l'autre • de la production, la distribution et la nécessité des opérations. D'autre part, le travail ainsi fluent, peut se concentrer sur un minimum de surface : il se produit ce que les Américains appellent une « simplification des routes de travail >> dont le retentissement sur le prix de revient est important. Les éléments du travail se meuvent plus facilement à travers l'usine, où l'encombrement et les chutes d'objet, qui sont souvent à l'origine d'accidents, sont évités. D'où résulte un nouvel avantage technique : l'accroissement de la sécurité. Enfin, sans qu'il soit besoin d'y insister, la cadence de la production (lorsqu'il s'agit de « séries » assez importantes) se trouve toujours sensiblement augmentée. II. Dans le « boom » de la production de masse qui s'est manifesté aux États-Unis et en Europe à partir de 1920, le travail à la chaîne a été à la fois cause et effet : il s'inscrit historiquement dans le complexe technique, économique et social de la seconde révolution industrielle. Considéré plus particulièrement sous l'angle de l'histoire moderne des techniques il est permis de dire qu'il constitue une étape majeure de la division du travail, phénomène millénaire, dans sa marche vers la mécanisation des opérations industrielles et l'automatisme. Dès que la division du travail est assez poussée, on tend à mécaniser les opérations parcellaires que l'on confie à des machines automatiques. Lorsque cette mécanisation est irréalisable — ou, dans l'état actuel des techniques, plus coûteuse que la main-d'oeuvre à laquelle elle se substitue — on a recours au travail à la chaîne. En ce sens, les opérateurs de la chaîne sont des « bouche-trou » de la mécanisation. La diffusion des machines automatiques serait donc plus rapide et plus générale, le travail à la chaîne moins répandu, s'il exigeait une main d'oeuvre très qualifiée et chèrement payée. Mais ce n'est pas le cas. Son introduction massive a été, dans l'ensemble, accompagnée d'une dégradation parallèle des qualifications professionnelles. [...] Sans invoquer ici de statistiques, il est admis dans les grandes entreprises de construction mécanique du Nouveau Monde et de l'Ancien, produisant en masse et à la chaîne, que 60 % environ des opérateurs employés dans les ateliers peuvent être « mis au courant » en trois jours, et assurer une production aussi rapide que les plus entraînés de leurs camarades au bout de quelques semaines. III. Tout d'abord sont apparues, et avant tout dans la construction des maisons préfabriquées, des chaînes où les éléments de travail sont constitués par des chantiers fixes : c'est alors l'ouvrier qui est mobile et répète, sur chacun d'eux, des opérations strictement limitées et standardisées. En corrigeant notre première description du travail à la chaîne, celui-ci se définit maintenant, sous une forme relativiste, comme le genre de production où l'opérateur et les éléments de travail sont, l'un ou l'autre, mobiles l'un par rapport à l'autre. D'autre part, la technique des chaînes s'est compliquée et diversifiée. Le principe de la chaîne a pénétré la machine elle-même, comme on le voit ...»

« Le travail à la chaîne I.

Ses débuts se situent vers 1910.

Il semble bien que la première application massive .en ait été faite dans un abattoir de Chicago.

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] D'autre part, les usines Ford s'en sont emparées en 1913 et n'ont pas tardé de l'introduire dans leurs ateliers à grande échelle.

A cette étape, et sous sa forme classique, le travail à la chaîne, tel qu'il se développera dans tous les pays pratiquant la production de grande série, est caractérisé par la mobilité des éléments qui circulent devant l'ouvrier (alors que dans toutes les formes de travail jusqu'alors connues, ceux-ci étaient immobiles).

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] Les avantages techniques du travail à la chaîne sont considérables. Lorsqu'il domine dans un atelier, celui-ci présente une clarté et un ordre qui frappent l'observateur, même peu averti.

Il voit aisément, d'un bout à l'autre · de la production, la distribution et la nécessité des opérations.. »

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