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Le traité de MadridUne paix humiliante.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Le traité de Madrid Une paix humiliante Le 25 février 1525, à Pavie, François 1er est battu.

Charles Quint le retient pri­ sonnier à Madrid.

Louise de Savoie, mère du roi de France, entame des pourparlers avec l'empereur et cherche des alliés en Angleterre, en Allemagne et en Italie.

Avec l'aide du chancelier Duprat, elle maintient l'ordre et la disci­ pline.

Charles Quint est aux prises, en Allema­ gne, avec les difficultés nées de la Réfor­ me et, en Italie, avec les intrigues des petits Etats.

De plus, il tient à son projet de croisade contre les Turcs de Soliman, toujours menaçants.

Enclin à traiter, il autorise Marguerite de Navarre, sœur de François 1er, à voir le prisonnier.

Au traité de Moore (août 1525), l'Angleterre se rapproche de la France; Henri VIII s'engage à intervenir au­ près de l'empereur «pour la délivrance prompte du roi très chrétien à des condi­ tions honnêtes et raisonnables».

Les négociations durent; la santé de François 1er s'altère.

Charles Quint a formulé des conditions sévères pour le règlement des trois querelles «fomentées par François 1""»: celle d'Italie, où se retrouvent les questions de Naples et du Milanais; celle du connétable de Bour­ bon, qui devrait recouvrer ses biens et constituer en Provence un Etat indépen­ dant; et, surtout, celle de Bourgogne, «vrai patrimoine et tronc de la maison et des armes de l'empereur et le chef de son ordre de la Toison d'or».

Bref, on réclame un démembrement de la Fran­ ce, ce que ne peut accepter François le'.

1526 Mais le temps travaille pour ce dernier; le royaume peut se défendre sans lui: 1 'Italie, le pape et l'Angleterre ont partie liée avec la régente; Soliman prépare l'invasion de la Hongrie; l'Allemagne s'agite.

Le traité de Madrid, conclu le 14 janvier 1526, «restitue» à Charles Quint la Bourgogne et ses dépendances; le roi renonce à tous ses droits sur Naples, Milan, Asti, Gênes; il abandonne la suzeraineté de la Flandre et de l'Artois et cède Tournai; il rend à Bourbon ses biens, abandonne ses alliés et enfin, pour gage de paix et d'amitié, il épouse Eléonore, sœur de Charles Quint.

Le roi quitte l'Espagne le 17 mars en laissant le dauphin en otage; il est résolu à ne pas exécuter la clause relative à la Bourgogne: il a rédigé, avant la signa­ ture, une protestation par procureurs contre la violence qu'on lui a faite en tant que prisonnier.

La question de la Bourgogne va ouvrir un nouveau con­ flit.

Voir Madrid au XVI' siècle, à la Bibliothèque nationale de Paris (cabinet des Estampes). 2 / 2. »

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