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Le traité de Locarno:Un essai de sécurité collective.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Le traité de Locarno Un essai de sécurité collective Après le traité de Versailles de 1919, que l'Allemagne n'a pas vraiment accepté, après l'occupation de la Ruhr de 1923 et la question non résolue des réparations de guerre, après l'inflation qui s'est déchaînée en Allemagne au len­ demain de sa défaite, une entente se ré­ vèle nécessaire entre les anciens belligé­ rants pour éviter tout nouveau conflit mondial.

Une conférence internationale se réunit du 5 au 16 octobre 1925 à Locarno, petite ville suisse du Tessin.

On y retrou­ ve les représentants des principales nations ayant pris part à la guerre, notamment Stresemann pour l'Allema­ gne, Chamberlain pour la Grande-Bre­ tagne, Briand pour la France, Mussolini pour l'Italie, Vandervelde pour la Belgi­ que, ainsi que les délégués de la Pologne et de la Tchécoslovaquie qui entendent préserver les droits de leur pays.

Après de nombreuses réunions et d'âpres discussions, un accord intervient enfin, le 16 octobre; un traité est signé, qui sera ratifié à Londres, le 1•• décem­ bre.

Briand, qu'on a surnommé le «pèle­ rin de la paix», l'a marqué de son empreinte; il pose le principe du recours systématique à la négociation en cas de litiges.

L'Allemagne, la Belgique et la France consentent à maintenir le statu quo ter­ ritorial défini à Versailles; l'Allemagne, sur ce point, a fait une concession importante puisqu'elle semble accepter, de facto, le traité de paix de 1919.

En fait, il s'agit d'une entente définitive entre trois puissances de la zone rhéna- 16 octobre 1925 ne, auxquelles l'Angleterre et l'Italie accordent le bénéfice de leur garantie.

Dans cet esprit, l'Allemagne se résigne à respecter la démilitarisation de la Rhé­ nanie.

Tout en persistant à ne pas recon­ naître ses frontières à l'est, elle consent à ne jamais employer la force contre la Pologne pour reconquérir les territoires perdus.

L'arbitrage de l'Angleterre et de 1 'Italie en cas de conflit est accepté par la France, la Pologne, la Tchécoslova­ quie, la Belgique et l'Allemagne.

Pour prix de ses concessions, l'Alle­ magne retrouve une place normale dans le concert des nations et peut donc entrer à la Société des Nations de Genè­ ve.

D'autres clauses du traité instituent des accords de défense franco-polonais et franco-tchécoslovaques.

Le traité de Locarno, en instituant une politique de concertation entre les nations et le prin­ cipe de la sécurité collective en Europe, marque évidemment un progrès sur le traité de Rapallo qui ne prenait en compte que les décisions isolées de cer­ taines puissances; mais il n'en porte pas moins les germes des conflits futurs puisqu'il sera dénoncé point par point par Hitler dix ans plus tard. 2 / 2. »

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