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LE TOTALISTARISME EN EUROPE

Publié le 17/05/2020

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« LE TOTALISTARISME EN EUROPE Problématique :Comment le totalitarisme s’installe-t-il en Europe et quelles en sont les conséquences ? Totalitarisme Concept : Est totalitaire un pouvoir qui prétend diriger la totalité des activités des individus et cherche à imposer non seulement l’obéissance, mais également lacroyance en ses valeurs.Sous un régime totalitaire, toute forme de pluralisme est pourchassée, les initiatives des individus sont découragées, les religions et les organisations autonomes(associations, partis ou syndicats) sont réprimées, les médias totalement contrôlés et la société embrigadée.

Le plus souvent, le régime organise un culte du chef. Les totalitarismes sont des régimes révolutionnaires : leur objectif n’est pas, comme dans les dictatures ordinaires, la conservation de la société existante, mais lacréation d’une « homme nouveau ».Le XX éme siècle voit l’apparition d’un nouveau type de régimes politique : le totalitarisme.

Les régimes totalitaires en Europe se trouvent en Italie fasciste avecMussolini au pouvoir de 1933 à 1943, en Allemagne nazie avec à sa tête Hitler de 1933 à 1945 et en URSS ou Staline parviendra au pouvoir en 1928 et y resterajusqu’en 1953.Ces régimes dépassent la simple dictature pour devenir des régimes totalitaires.Le terme de totalitarisme est un mot nouveau qui a été inventé par un journaliste dès les années 1920 en Italie.

Mussolini le reprend à son compte dans son discoursdu 22 juin 1925.

(« lo stato totalitario »)G Amendola, un opposant du groupe libéral démocratique, l'emploie le 22 mai 1923 pour dénoncer la mainmise du pouvoir fasciste sur l'administration provinciale etcommunale.Hannah Arendt, philosophe américaine, consacra une grande partie de sa vie à décrire et expliquer ce qu’elle nomme le totalitarisme.

Elle voit dans le totalitarisme lasynthèse de plusieurs idéologies : antisémitisme, impérialisme, colonialisme et racisme.

C'est une forme nouvelle de domination permanente de tous les individusdans toutes les sphères de leur vie.

Cette domination est exercée par un parti unique seul détenteur du sens de l'Histoire, disposant d'un contrôle absolu grâce à denouvelles techniques de mobilisation idéologique et à un niveau de terreur sans précédent.Ses émules, des politologues américains, développent, à sa suite, un « modèle » structurel totalitaire.

Ainsi, par exemple, Carl Friedrich distingue 6 critères : 1 uneidéologie globalisante, 2 un parti unique, 3 une police secrète terroriste, 4 le monopole de l'information, 5 monopoles des armes et de la force et 6 économie dirigée.Raymond Aron fut l’un des relais de cette pensée en France.

Il a mis l’accent sur l’importance de l’histoire pour expliquer la naissance des régimes totalitaires.Nous allons voir les facteurs qui ont permis à ces pays l’apparition de ce régime, tel que la crise politique, la crise économique et sociale et que ces Etats sonttraumatisés par la première guerre mondiale comme en Italie, en Allemagne et en Russie.

De plus, la Russie est traumatisée aussi par la guerre civile de 1917, puiscelle de 1921.Notons que ces Etats sont à la recherche d’une unité nationale.Mais, l’idéologie est différente suivant ces 3 pays.

L’idéologie de l’Etat en Italie, l’idéologie de la race en Allemagne nazie et l’idéologie de la classe sous Staline.Cependant, il existe des points communs :Le totalitarisme se caractérise par un Etat centralisé, un Etat tout puissant dont l’autorité s’exerce dans les domaines de la vie publique des individus mais s’immisceaussi dans leur vie individuelle, familiale, professionnelle et spirituelle.Un chef charismatique, la population se mobilise pour rendre un véritable culte au chef et la violence comme mode de gouvernement.L’emploi de la violence physique et psychologique est systématique.Enfin, un point commun idéologique est le rejet de la démocratie.Le débat sur le totalitarisme reste toujours très actuel.I Les facteurs favorisant la montée du totalitarisme :a) Sortie de guerre douloureuse : Pays déçus de l’issu des traités de paix.Au lendemain de la guerre, les traités de paix et les découpages des pays octroyés n’ont pas convenu à la plus part des pays.

De plus, ils ont laissé des « nationminorité » sans identité nationale.

Ces apatrides se sont retrouvés sans droit et représentaient 25% de la population en moyenne.

La création d’apatride présupposeune structure d’état qui n’accepte pas d’opposition de quelque nature que ce soit.

C’est en ce sens que l’on peut dire que ces Etats étaient en voie vers le totalitarisme.Il semblait paradoxale que ces pays, défenseurs acharnés des « inaliénables Droits de l’Homme » pour leurs citoyens, les refusent à des membres de communautéminoritaires.

Alors qu’au XVIII ème siècle, les Droits de l’Homme ont été déclaré afin de diminuer le pouvoir de l’Etat et atténuer l’insécurité sociale due à larévolution industrielle, les apatrides se trouvent déchu du droit de résidence, sans pays, sans loi, sans statut juridique, sans place dans le monde. b) Passif de guerre : Faillite économique de l’Europe.Au sortir de la guerre, l’Italie et l’Allemagne connaissent une crise économique importante.

Bien que l’Italie soit présente parmi les vainqueurs, elle n’obtient pas tousles fruits de sa participation au conflit.

Pour des millions d’Italiens, c’est la « victoire mutilée ».

Cette rancœur trouve écho parmi les anciens combattants notammentqui seront les premiers adhérents du mouvement fasciste.

Outre les pertes humaines importantes, l’Italie subit une grave crise économique et sociale.

Les grèves semultiplient.

Le fascisme ne peut être dissocié des circonstances propres à l’Italie après-guerre.

Il exprime une inquiétude devant l’impuissance du régimeparlementaire à surmonter la crise.George L.

Mosse (1918-1999 professeur à l’université de Madison et à celle de Jérusalem), dans son ouvrage « De la Grande Guerre au Totalitarisme », met enexergue le processus de banalisation de l’expérience de guerre, pendant et après le conflit.

Cette banalisation est rendue apparente dans l’immense productiond’images et d’objets qui a accompagné la Grande Guerre et les années qui l’ont suivi.

La banalisation permet de rabaisser l’échelle de la terreur à un niveau ordinaireet acceptable.

Par exemple un obus peut servir de presse papier, les croix de fer apparaissaient sur des coussins, un étui à cigarettes s’ornait d’une tranchée, la cartepostale fut un des vecteur très important de la banalisation …la liste incluse de nombreux objets du quotidien.

Georges Mosse fait également référence au concept de« brutalisation ».

« La brutalisation des soldats allemands vaincus entre 1914 et 1918, (soldats d’autant plus brutalisés qu’ils étaient vaincus), est ainsi à placer à lasource du durcissement du champ politiques sous Weimar et à l’origine de la victoire finale du nazisme, dés lors incompréhensible si on ne fait pas référence et demanière constante, à la Grande Guerre.

».

Le psychiatre Otto Binswanger écrivit que la guerre a distordu le sentiment patriotique.

L’enthousiasme et le désir desacrifice cèdent la place à la haine et au désir d’anéantir totalement l’adversaire.

Selon la philosophe Simone Weil, les volontaires qui s’étaient engagés par idéalavaient fini par ne plus accorder de prix à la vie.

Inévitablement, la terrible confrontation à la mort modifie l’appréciation de l’existence humaine. c) Montée du socialisme.

La peur des rouges : les bolcheviques risquent de faire des émules.1917, Lorsque l'année commence, l'effort de guerre a déjà mobilisé plus de 15 millions d'hommes depuis 1914, dont plus de la moitié, tuée, blessée, mutilée oucapturée.

Ce sentiment d'inutilité de cette guerre provoque une révolution contre le tsar Nicolas II.

Le 23 Février, les femmes en grève dans le textile manifestent sousle slogan « A bas la guerre » et « du pain ».

La grève devient générale le 25.

Dans la nuit du 26 au 27, la grève devient insurrection.

Le régime s'effondre.

Le tsarabdique.

Cependant, le gouvernement qui lui succède ne met pas fin à la guerre.

En octobre 1917, une nouvelle révolution éclate menant au pouvoir le gouvernementbolchévik avec Lénine à sa tête. Lénine met en application les théories de Karl Marx (19ème siècle).

Pour lui, il faut que le prolétariat prenne le pouvoir en faisant disparaître la classe des bourgeoisqui possèdent le capital (l'argent) et qui exploitent le seul bien des prolétaires : leur force de travail.

Il faut atteindre une justice et une paix sociale en supprimant lapropriété privée.

Désormais tout appartient à l'Etat (banques, industries, terres, transports...).Pour de multiples raisons dont la montée du socialisme, la Russie fait peur à l’occident, un occident qui aimerait voir ce pays agir et se comporter comme un paysdémocratique selon les normes des vieilles démocraties de l’Europe de l’ouest. · II La répression et la violence au quotidien favorisent l’installation des régimes.. »

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