Databac

Le timbre-posteUne invention bien pratique.

Publié le 17/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Le timbre-posteUne invention bien pratique. Ce document contient 431 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.

« 1 / 2 Le timbre-poste Une invention bien pratique De la poste royale créée par Louis XI aux 100000 boîtes aux lettres et aux 18 000 bureaux répartis actuellement sur le territoire, le progrès est immense.

En 1828, plus de dix jours s'écoulaient entre le dépôt d'une lettre envoyée de Paris à Marseille et sa réponse immédia­te.

Les progrès de la poste dans les pre­ mières années du xrx• siècle furent un des facteurs essentiels de l'essor écono­ mique et de la transformation sociale en accélérant les relations entre les Fran­ çais.

Le vieux système employé pour la distribution des lettres, qui obligeait les destinataires à aller chercher au bureau de poste des lettres dont ils payaient alors le port, avait, certes, connu des améliorations avec l'extension du réseau routier et la multiplication des itinéraires parcourus par les diligences et par des relais équipés de meilleurs chevaux.

Il fallut toutefois attendre avril 1830 pour voir organiser un service régulier de dis­ tribution (au moins tous les deux jours) dans les communes où n'existait pas encore de bureau de poste.

Il était accompli par 5000 facteurs parcourant en moyenne 5 lieues (20 km) par jour.

La distribution devint quotidienne, même le dimanche, en 1832.

Un progrès nouveau apparut sous la monarchie de Juillet avec la création, en 1843, des premiers chemins de fer sur grande distance (Paris-Rouen, Paris­ Orléans) .

Ils comportèrent très vite des wagons spéciaux, bureaux de tri ambu ­ lants qui réduisaient d'autant le temps d'acheminement du courrier.

D'autre part, on avait progressivement simplifié la 1849 tarification, longtemps variable avec la distance kilométrique parcourue par le courrier.

Un progrès décisif devait être accompli en 1849 avec la mise en servi­ ce du timbre-poste, · vignette collable acquise par l'expéditeur.

Son tarif était uniforme pour toute la France, mais variable selon le poids de la lettre (0,20 franc pour la lettre jusqu'à 7 g et demi, 0,40 franc jusqu'à 15 g, 1 franc jusqu'à 100 g).

La première année, le Trésor perdit 17 millions de francs et les tarifs furent augmentés en mai 1850.

Le second Empire, suivant encore une fois l'exemple des Anglais dont les tim­ bres représentaient la reine Victoria, devait remplacer par l'effigie de Napo­ léon III le profil de la République mis sur le premier timbre.

Le tarif avait d'ailleurs été majoré du simple au double dès la fin de l'année 1848, début d'une longue suite de relèvements des prix en francs constants.

Les progrès du réseau ferré et aussi des compagnies de navigation à vapeur, subventionnées par l'Etat en contrepartie de la régularité de leurs départs pour des destinations con­ venues, favorisèrent l'essor du courant postal sous le second Empire. 2 / 2. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles