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Le texte que nous allons étudier est un extrait du Livre X de l’Ethique àNicomaque, écrit par le philosophe Aristote vers 335 avant J-C.

Publié le 23/05/2020

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Nicomaque, écrit par le philosophe Aristote vers 335 avant J-C.
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« Le texte que nous allons étudier est un extrait du Livre X de l’ Ethique à Nicomaque , écrit par le philosophe Aristote vers 335 avant J -C.

Le thème de cet extrait est le bonheur et ici Aristote s'attarde plus particulièrement sur la notion d'amusement.

Pendant l’Antiquité, le loisir n’avait pas la même signification qu’aujourd’hui : il ét ait contraire à la vertu et à la dignité humaine, et était réservé aux esclaves.

Nous parlerons donc ici de loisir, activité noble, et non de travail.

Selon Aristote, l'amusement est nécessaire mais ne doit pas être le but de notre existence.

D'après lui, « l’activité la plus sérieuse est toujours celle de la partie la meilleure de nous -mêmes ou celle de l’homme d’une moralité plus élevée ».

Aristote défend une philosophie eudémoniste, où le bonheur constitue la seul fin en soi.

Ici, l’activité la plus séri euse est donc la recherche du bonheur.

Or, Aristote défend l’idée que le bonheur ne s’atteint que par la recherche de la vertu, d’où son affirmation que cette activité est supérieure à tout.

Il défend l'idée que l'amusement est nécessaire à l'homme pour po uvoir se reposer de son sérieux, qui ne peut être constant.

Ce sérieux doit être la raison de ce pour quoi il vit, contrairement à l'amusement qui n'est pas une fin en soi.

Nous pouvons alors nous demander quelle place l'amusement doit -il avoir dans l'exis tence d'un individu.

La philosophie hédoniste prône que le plaisir est la seule forme de bonheur possible.

Nous pouvons alors nous demander si pour Aristote, l’amusement permet d’atteindre le bonheur.

Si Aristote est eudémoniste, alors qu’est -ce qui permet à l’homme d’atteindre le bonheur, but suprême de son existence ? L’amusement a -t-il un rôle à jouer dans cette recherche du bonheur ? Dans un premier temps, l'auteur affirme que l'amusement n'est pas et ne doit pas être le but d'une vie, il affirme qu’il serait « étrange que la fin de l’homme fût le jeu ».

Ensuite, Aristote nous montre que le plaisir est nécessaire au loisir, il soutient qu’il faut « s’amuser en vue d’exercer une activité sérieuse ». Enfin, il conclut en écrivant que « les choses sérieuses sont moralement supérieures à celles qui font rire ou s’accompagnent d’amusement », soit que le loisir est supérieur au plaisir. D'après Aristote, il est impensable qu'un être humain puisse faire du jeu le but de son existence.

Il commence par affirmer que les activités les plus plaisantes sont celles qui correspondent à nos intérêts propres, en opposition. »

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