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Le temps est-il l'ennemi du bonheur ?

Publié le 15/05/2020

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« Le temps est-il l'ennemi du bonheur ? Introduction : Vivre, c'est naître, grandi, vieillir et mourir.

La vie est essentiellement temporelle et mortelle.

Ce qui caractérisel'homme en particulier, c'est de le savoir.

Aussi vit-il douloureusement son rapport au temps, qui le sépare de ce qu'ildésire, qui emporte ce et ceux qu'il aime, qui le rapproche inéluctablement de sa fin.

Le temps semble bien être enpermanence l'ennemi du bonheur.Le bonheur n'est-il donc qu'un rêve, qu'un coup de chance qui ne saurait durer ? Ou est-il hors du temps, hors de lavie (charnelle) ? Les philosophies et les sagesses antiques ont au contraire pensé que l'homme pouvait être heureuxdans cette vie par la seule force de la raison.

Comment alors peut-il oublier le temps qui passe ? Peut-il vivre auprésent en supprimant ses désirs et la peur de la mort ? Une telle vie de quiétude ne risque-t-elle pas d'être minéepar l'ennui ? Faut-il vivre au contraire pleinement le passage du temps en lui donnant un sens, en inversant soncours créateur ? Développement (Plan) : I/ En quoi et pourquoi le temps est-il vécu comme l'ennemi du bonheur, et est-ce justifié ? a) En tant qu'être conscient, pensant, l'homme vit dans le temps* Différent des animaux* Homme = être de souvenirs et d'anticipation : un être avec une pensée toujours tournée vers le passé ou l'avenir. b) La conséquence = nous ne vivons jamais dans le présent, dans l'instant, nous tendons toujours vers un but.* Le bonheur est pour l'homme un problème : Aristote « la fin des fins », le but suprême, un état idéal* C'est parce qu'il vit dans le temps que l'homme a le souci du bonheur.* Mais si la conscience du temps est la raison pour laquelle l'homme cherche le bonheur, c'est aussi la raison pourlaquelle il semble ne jamais être heureux.* Temps vécu comme destructeur (//fuite du temps dans la poésie).

Temps = obstacle au bonheur, parce qu'ilpasse ou trop lentement ou trop vite.

Temps = raison de notre impuissance car irréversible.* Temps = ce que l'on subit.

Source de regrets, remords, inquiétude, sinon de terreur.* Donc en oubliant le temps qui passe nous serions heureux.

Est-ce possible ? c) Il n'y a que des imbéciles heureux* Imbécile : étymologie : faible d'esprit.

Peu de mémoire et de capacité de prévision = heureux dans le présent.* Bêtise ou imbécilité = gage de bonheur ?* Plus on pense, plus la pensée est élargie au passé et à l'avenir, plus on a conscience de ce qu'on a perdu, raté,etc.

et de ce qui nous attend (pour nous-mêmes ou pour les autres), et plus on s'aperçoit de la vanité et del'absurdité de la vie.* Rousseau, 2ème discours, 1ère partie, voit dans le développement de l'intelligence la source de tous les malheursde l'homme, sans laquelle il coulerait des jours tranquilles et innocents.

« Il serait affreux d'être obligé de louercomme un être bienfaisant celui qui le premier suggéra à l'habitant des rives de l'Orénoque l'usage de ses ais[morceaux de bois] qu'il applique sur les tempes de ses enfants et qui leur assure du moins une partie de leurimbécilité et de leur bonheur originel »* Imbécilité = bonheur ? Rousseau dit lui-même que ce serait affreux, car l'imbécilité est un idéal inenviable, mêmes'il nous permet d'oublier le temps.* Faut-il donc conclure avec Pascal qu'incapables que nous sommes de nous en tenir au temps présent, il estinévitable que nous ne soyons jamais heureux ? II/ Est-il donc possible d'échapper au temps pour trouver le bonheur ? N'est-ce pas sous des formes multiplessemblent avoir recherché religions et sagesses ? Ont-elles réussi ? a) Pour vivre heureux, ne faut-il pas vivre dans une sorte d'éternel retour, dans un monde de répétition, oul'irréversibilité du temps est refoulé, ou l'avenir est ignoré ?* Sociétés dites « du mythe », ou « archaïques »* Le temps passe quand même, mais il passe en boucle* Circularité : éliminer le temps droit, pas de préoccupation de l'avenir.* Tout a toujours un sens, même la mort (= recommencement, retour au départ, renaissance).

Elle fait partie ducycle.* Prix à payer lourd pour nous, observateurs extérieurs : absence de libertés individuelles, de création, d'ouverture.* Monde perdu pur nous, il va bientôt disparaître.

Seules les sectes recréent ces sociétés fermées. b) Les grandes religions (notamment celles du livre) et le bouddhisme offrent d'autres solutions.. »

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