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le temps

Publié le 15/02/2022

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Reprenant la citation de Saint-Augustin, on peut voir que, dès que l’on tente de saisir objectivement le temps, l’analyse ne nous livre qu’un paradoxe, à savoir que le passé n’est plus, que l’avenir n’est pas encore et que l’instant présent est encore à venir ou est déjà passé. Le temps à proprement parler n’existe pas ; et pourtant c’est à cela que nous sommes soumis. Telle est notre condition. Nous sommes soumis à ce qui n’existe pas. (Einstein le dit lui-même). Le temps n’existe pas : comme le dieu Cronos de la mythologie grecque, qui dévore ses enfants, le temps nous arrache à chaque instant ce qu’il nous donne ; il dévore autant qu’il engendre. C’est pourquoi chaque instant est précieux de ce que nous ne le revivrons plus jamais .En ce sens, vivre pour le sujet, revient à s’inscrire dans sa finitude temporelle : L’homme est un être voué à la mort. Au cœur de la présence s’avère la possibilité de ne pas être. L’homme est un être pour la mort. Si l’analyse conceptuelle ne peut appréhender la réalité du temps, le fait que nous ne puissions nous représenter quoi que ce soit en dehors de lui, ne montre-t-il pas cependant qu’il fait partie de nous-mêmes ? Or, réfléchir sur le temps, revient à réfléchir sur notre existence ; car le temps est le tissu dont cette existence est faite et, en ce sens, nous ne pouvons faire abstraction du temps. Pour autant que je vis, je marque à chaque instant le présent. Notre conscience intime du temps est telle que nous faisons beaucoup plus que seulement nous y inscrire : c’est bien plutôt elle (conscience intime du temps) qui nous constitue à travers notre passé, notre mémoire ; car la mémoire, on le verra, est au cœur du présent. Il faut que, dans mon rapport d’appréhension au monde, se creuse une différence temporelle en passé et présent pour permettre à la mémoire de s’exercer. Pour s’effectuer, ma pensée, même la plus banale ou la moins élaborée qui soit, a besoin du temps. Et c’est en raison de cette consubstantialité [corrélation]que je ne puis prendre du temps une vision directe : car « je suis moi-même le temps », comme le dit Merleau-Ponty. (voir textes : M. Merleau-Ponty/Saint-Augustin  Le temps est-il divisible et analysable ? Le temps n’est pas un objet au sens où je pourrais prétendre le dominer ou le circonscrire. C’est à l’inverse, parce que je suis dans le temps et QUE JE SUIS LE TEMPS que je me repère comme un sujet humain. Texte de Maurice Merleau-Ponty, extrait de Phénoménologie de la perception, page 482, éd.Gallimard, 1945 : « La permanence du temps » :

« Mme DOMINGUEZ Liria, nouveau programme Tronc commun 2020 L E T E M P S Le mythe grec de kronos : Peintures noires : Goya : Kronos dévorant un de ses enfants // Rubens : Saturne dévorant ses enfants Préambule : Trois citations : Saint-Augustin / Héraclite / Einstein Sagesse et temps : quand vient le temps de la sagesse : conte de l’Amour et du temps INTRODUCTION Elaboration de la problématique I.LA TEMPORALITE, DIMENSION DE LA SUBJECTIVITE : a) Le présent b) Le temps, forme du sens interne (Kant) c) La durée : Bergson II.

TEMPS ET MEMOIRE : Platon : extrait du Théétète a) Le souvenir comme histoire du moi Texte de Bergson : les deux formes de la mémoire/ leçon apprise = souvenir b) L’oubli : le moi pour lapsus : Freud c) Le passé n’a pas de lieu Extrait de Marcel Proust SYNTHESE ET FIN DU COURS Fiche BAC 1. »

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