Databac

Le Tchad

Publié le 18/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Le Tchad Ce document contient 1506 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.
État continental de l'Afrique centrale, borné par la Libye, le Soudan, la République centrafricaine, le Cameroun, le Nigeria et le Niger ; capitale N'Djamena (ex-Fort-Lamy). • Un carrefour de l'Afrique • Le Tchad indépendant Un carrefour de l'Afrique Entre 6000 et 3000 av. J.-C., la partie aujourd'hui désertique du Tchad connut un climat très humide ; couverte de lacs et de marécages, elle était habitée par des populations de type « éthiopien », dont fait mention Hérodote. Deux civilisations néolithiques tchadiennes ont été reconnues : celle des pêcheurs, la plus ancienne, se trouvait au S. du Tibesti, et celle des pasteurs bovidiens établis dans le Tibesti et l'Ennedi vers 3500/2500 av. J.-C. Le Tchad a toujours été un des principaux carrefours africains ; il devait jouer un rôle essentiel dans la diffusion de la technique du fer depuis la haute vallée du Nil (actuel Soudan) vers l'Afrique occidentale. Au Moyen Âge, plusieurs États influents se constituèrent autour du lac Tchad ; ce fut d'abord, vers 800, au N.-O. du lac, le royaume du Kanem, dont les souverains se convertirent à l'islam vers la fin du XIe s. La puissance du Kanem reposait avant tout sur le contrôle de l'extrémité méridionale des pistes sahariennes vers la Méditerranée. Au XIIIe s., ses souverains étendirent leur domination jusqu'au Fezzan, au Soudan et même jusqu'au Nil. Mais, au XIVe s., cet empire saharien se vit menacé par un peuple de l'Est, les Boualas, et, vers 1380, la dynastie du Kanem dut se réfugier à l'ouest du lac Tchad pour fonder un nouveau royaume, le Bornou (dans l'actuel Nigeria). Au début du XVIe s., les rois du Bornou réussirent à reconquérir le Kanem, reconstituant un empire qui atteignit son apogée sous Idriss Alaoma (1580/1603). Le Kanem fut le foyer à partir duquel l'islam rayonna sur les régions du Soudan central et sur les deux autres royaumes du Soudan tchadien, le Baguirmi et le Ouadaï. Ce dernier réussit, au XVIIIe s., à conquérir la partie orientale du Kanem. Au XIXe s., tous les royaumes tchadiens, usés par les guerres continuelles et les dissensions intestines, étaient en pleine décadence. Menacé dans son trafic d'esclaves par l'Égypte, le Ouadaï fut attaqué par le négrier égyptien Rabah, qui, repoussé par les Ouadaïens, ravagea le Baguirmi et le Bornou (1893), ce qui fournit à la France le prétexte pour intervenir dans les régions tchadiennes. En 1900, trois colonnes françaises, commandées par Joalland et Meynier, Fourreau et Lamy, et par Gentil, convergèrent vers le lac Tchad et écrasèrent Rabah (22 avr. 1900). De 1901 à 1911, la lutte fut menée au Nord contre les Senoussis ; l'Ouadaï fut soumis en 1912. Incorporé à l'Afrique-Équatoriale française (A-ÉF) (1910), le Tchad fut à peu près « pacifié » en 1917. En août 1940, Félix Éboué, gouverneur du Tchad, se rallia au général de Gaulle, et Fort-Lamy devint une importante base militaire alliée ; c'est là que se forma le Ier régiment de marche du Tchad, qui devait s'illustrer sous les ordres de Leclerc (v.). Le Tchad indépendant En 1946, un instituteur, François Tombalbaye, fonda le parti progressiste tchadien, section locale du Rassemblement démocratique africain (RDA). Au référendum de 1958, le Tchad se prononça pour l'adhésion à la Communauté française, et Tombalbaye, qui était devenu vice-président du Grand Conseil de l'A-ÉF, forma le premier gouvernement tchadien. Le Tchad accéda à l'indépendance complète le 11 août 1960, mais des accords de coopération et de défense permirent aux troupes françaises de continuer à stationner dans cet État. Tombalbaye, élu président de la République en 1962 et réélu en 1969, conserva le pouvoir et établit un régime fondé, à partir de 1964, sur un parti unique, le parti progressiste tchadien. Il s'appuya sur les Bantous animistes ou chrétiens du Sud agricole, les Toubous nomades et musulmans du Nord étant, au contraire, très défavorisés. À partir de 1965, ces populations du Nord commencèrent à s'agiter. En juin 1966, fut fondé le Front de libération nationale du Tchad (Frolinat) qui, en deux ans, ne parvint pas à imposer son autorité à toute la rébellion toubou. Cependant, celle-ci avait pris une telle ampleur que Tombalbaye, en 1969/72, fit intervenir contre les Toubous les troupes françaises stationnées au Tchad sans obtenir de résultats décisifs. En 1972, un nouveau mouvement de libération toubou fut créé par Hissène Habré, qui se réclamait d'un socialisme révolutionnaire.  Incapable de mater cette rébellion et voyant son prestige entamé, Tombalbaye inaugura en 1973 une politique nationaliste se réclamant de la « tchaditude ». Le parti progressiste tchadien fit place à un Mouvement national pour la rénovation culturelle et sociale ; la capitale, Fort-Lamy, reçut le nom de N'Djamena, tous les prénoms des citoyens tchadiens furent également africanisés. Mais le 13 avr. 1975, Tombalbaye fut tué lors d'un coup d'État militaire. Le pouvoir passa au général Félix Malloum. Les militaires poursuivirent la lutte contre les rebelles Toubous. Les tentatives d'union nationale du gouvernement Malloum, en 1977, ayant échoué, la guerre civile se poursuivit notamment entre H. Habré et son ancien allié Goukouni Oueddeï, chef tribal des Toubous. En 1979, un compromis passager s'établit. G. Oueddeï, devenu président du Conseil provisoire, institutionnalisa la tutelle libyenne en signant un accord qui prévoyait la fusion des deux pays. H. Habré, soutenu par la France et les pays africains « modérés », chassa de N'Djamena, en 1982, G. Oueddeï et ses alliés libyens. Grâce à l'armée française, H. Habré put consolider sa position face à la Libye, ce qui lui permit de rallier certains de ses opposants à partir de 1986. Enfin, sa victoire sur l'armée libyenne en 1987 aboutit au retrait des troupes libyennes qui se maintinrent cependant dans la bande d'Aozou, à l'extrême nord du pays, et de voir son gouvernement reconnu par Kadhafi en mai 1988. La France, en s'abstenant d'intervenir, permit la chute d'H. Habré, en nov. 1990, au profit d'Idriss Déby, soutenu par la Libye. La restitution de la bande d'Aozou, décidée par la Cour internationale de justice le 3 févr. 1994, fut acceptée par la Libye en avril. I. Déby, élu président en 1996, fut réélu en 2001.

« • Superficie : 1284000 km' Capitale: N'Djamena Langues offi ciel le s: arabe, français Régime politique: république présidentielle Monnaie: franc CFA PNB/hab.: 190$ Consommation d'énergie/hab.

: 7 kgec Taux d'alphabttisation: 13.5% Po pu la ti on : 6 515 000 hab.

D en sit é moyenne: 51 hab./km' Espùance de vie: 46.7 ans Mortalité infantile: 123% GÉOGRAPHIE -Un demi-. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles