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Le taoïsme

Publié le 15/05/2020

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« Le taolsme Pour simplifier l'approche du taoïsme, on a sou­ vent succombé à la tentation de voir en lui une des grandes religions du monde, aux côtés du boud­ dhisme, du chistianisme ou de l'islam.

Il serait ainsi une sorte d'Eglise, avec un fondateur unique, Lao-Tseu.

A supposer qu'il en soit ainsi, le taoïsme se présenterait comme un ensemble très complexe de courants d'interprétation de la pensée du fonda­ teur, considérés comme des sectes issues de la pre­ mière Eglise ou communauté, dont la doctrine se serait corrompue au fil des ans et des siècles.

Une telle vision des choses semble peu conforme à la réalité historique : il n'y a pas eu, dans l'Antiquité, une école taoïste à proprement parler, ni sans doute de fondateur unique.

De plus le taoïsme en tant que communauté religieuse ne prétend pas épuiser la totalité des courants qualifiés de taoïstes.

Certes, la Chine pré-impériale a connu de nombreuses écoles philosophiques, mais certaine­ ment pas d'école taoïste.

Pourtant, le tao, le princi­ pe régulateur de l'univers, était au centre des spécu­ lations intellectuelles de tous les penseurs.

Mais la plupart des écrits relatifs à cette recherche philoso­ phique sont perdus.

Et, le· taoïsme primitif, s'il est possible de parler d'un ensemble de spéculations éparses ou d'une doctrine constituée, n'est connu que par les œuvres de deux penseurs à qui sont attribués deux ouvrages : le Tao-to king, de Lao­ Tseu et le Tchouang- Tseu du nom de son auteur.

Une version remaniée au quatrième siècle de l'ère chrétienne d'un troisième livre, le Lie-Tseu, ne fait que reprendre les données anciennes.

Si ces diffé­ rents ouvrages sont reconnus comme taoïstes, c'est parce que la notion de tao prend toute son ampleur, dans un système organisé.

Actuellement.

la religion semble se réduire à un mélange de magie et de superstition, méprisé par les intellectuels chinois et méconnu par les Occi-dentaux.

Cette vision très superficielle ne rend pas compte de l'extrême complexité du taoïsme qui, sous des aspects déconcertants, renvoie sans cesse à la recherche et à la spéculation philosophiques.

Certaines sectes sont très proches des cultes popu­ laires et présentent facilement une forme supersti­ tieuse ; mais par là même, elles s'enracinent pro­ fondément dans la tradition antique : le tao avait des attaches populaires, accessibles à ceux qui n'étaient pas les lettrés de la société féodale chinoi­ se.

C'est dans la rivalité avec la puissance intellec­ tuelle que s'inaugure une nouvelle forme de pensée religieuse, reprenant les éléments principaux des cultes paysans de l'époque.

• Le Tao est une Mère, une femelle mystérieuse ...

• Etymologiquement, le tao signifie le chemin droit, la voie droite.

Les sens les plus nombreux lui furent alors dérivés : une marche à suivre, une méthode de vie, un chemin de vertu, · une règle de conduite, puis un pouvoir efficace : la cause pre­ mière, le principe universel, l'intelligence directrice, du monde, la raison primordiale.

D'un aspect pro-· prement empirique, le tao est passé progressive­ ment à un concept métaphysique qui permettra, par exemple, d'expliquer les origines du monde.

Il n'est plus simplement ce qui permet de suivre la voie de la vertu, il est aussi un principe d'ordre uni­ versel, la réalité originelle de l'ensemble du monde.

L'aspect primordial du tao se caractérise par le néant, non pas le vide d'être, mais l'opposition à la matière sensible qui est immédiatement perceptible par les sens : le tao est plein de possibles, et il est · efficace dans ses potentialités.

Pour illustrer cette affirmation théorique, les exemples ne manquent pas.

Un vase quelconque n'est qu'un vide, mais. »

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