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LE NÉO-TAOÏSME (llle ET IVe S.)

Publié le 16/06/2020

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« Le courant «rationaliste» Quels sont les véritables rapports entre l'Un et le Multiple, entre l'Invisible et le Visible, entre le «il n'y a pas» et le « il y a», autrement dit le «néant» ou non-être et l'être, telles sont bien les questions que se pose ce courant et auxquelles il apporte des réponses en commentant ces « trois livres mystérieux» que sont le Laozi, le Zhuangzi et le Yijing. Essentiellement, on pourrait dire qu'en s'interrogeant à la fois sur les rapports de l'Un et du Multiple, avec comme arrière-plan aussi les rapports, dans la société, entre l'Empereur-Un et les sujets multiples, les penseurs de ce courant en arrivent à qualifier l'Un non comme un nombre, et certainement pas le premier d'une série, fût-elle infinie, mais comme l'Unité où tout s'origine sans que pour autant l'Unité ne s'appauvrisse ou ne s'altère. Tout provient de l'Un et y retourne, comme sur le plan social l'Empereur gouverne la multitude des sujets sans que ce gouvernement n'affaiblisse ou n'altère la place éminente qu'il occupe. Mais cet effort de catégorisation en tant qu'il se lie par ailleurs à la symbolique très particulière du Yijing ne parvient pas à se systématiser selon une cohérence purement rationnelle. Quoi qu'il en soit de ces questions ardues sur lesquelles nous ne pouvons insister, ajoutons tout de même que ce courant fait de plus en plus appel à une notion importante, que reprendra par la suite le néo-confucianisme, le li, en quelque sorte principe d'ordre des êtres et des choses. En effet, l'être qui se situe toujours entre deux néants, n'est pas désordonné, inappréhendable, mais ...»

« LE NÉO--TAOÏSME (Ille ET IVe S.) Pendant près de quatre siècles avant que ne s'opère une nouvelle réunification impériale, dans la Chine divi­ sée et/ou occupée par des dynasties étrangères, néo­ taoïsme et bouddhisme philosophique sont aux prises et s'épanouissent plus ou moins en symbiose, tan- .

dis que parallèlement religion bouddhique et religion taoïque se développent, sans que ce qui les sépare n'empêche quelque perméabilité et influence réci­ proqués.

Dans ce monde politiquement désenchanté, divisé, ruiné, non seulement les Classiques ne sont plus guère à l'honneur, saufle Yijing (Livre des Mutations), mais les lettrés sans emploi, mis sur la touche, se replient sur eux-mêmes et cultivent individualisme et esthé­ tisme dans le même temps que les atteint, comme toute la société du temps, la séduction d'une pensée étrangère qui consonne aux temps moroses qui sont leurs, au taoïsme qu'ils redécouvrent d'autant mieux qu'ils délaissent les Classiques, et qui offre délivrance : le bouddhisme.

On appelle néo-taoïsme le courant qui, aux me et Jy e s., commente et interprète le Laozi, le Zhuangzi et le Yijing, et qu'on désigne en chinois du terme de xuanxue qu'on traduit par l '« Ecole des Mystères» ou plus · littéralement par « enseignement obscur» ou « étude du mystère» ( obscur / étude) 1 • 1.

Xuan : signifie obscur, noir.

Noire est aussi la couleur de l'eau.

Tout cela consonne avec l'idée de mystère et surtout de « mystère des mystères» tel qu' exposé dans le Ch.

I du Laozi pour qualifier la Voie (Dao).. »

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