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Le système métriqueOrdre et simplicité.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Le système métrique Ordre et simplicité 7 avril 1795 Comment les hommes de l'Ancien Régi­ me se reconnaissaient-ils dans leurs mesures compliquées? A travers les diverses provinces françaises, les mesu­ res de longueur, de surface ou de poids n'avaient pas la même valeur.

De plus, le système décimal n'existant pas, les plus simples additions ou soustractions devenaient des opérations difficiles.

Ain­ si, il fallait savoir que la livre (mesure de poids) valait 16 onces; l'once, 8 gros; le gros, 72 grains.

Dans leurs cahiers de revendications, les électeurs demandè­ rent des réformes simplificatrices.

Sur la proposition de Talleyrand, la Consti­ tuante décida l'unification des mesures et une commission fut nommée, avec Borda, Lagrange, Laplace, Monge et Condorcet.

Ces savants proposèrent de se baser sur le système décimal et de prendre comme unité de longueur le mè­ tre, qui équivaudrait à la dix millionième partie du quart du méridien terrestre.

L'unité de poids, le gramme, serait four­ nie par un centimètre cube d'eau distil­ lée à une température déterminée.

La proposition fut adoptée et une «Commission générale des poids et mesures», nouvellement créée, envoya les deux astronomes Delambre et Mé­ chain mesurer l'arc de méridien entre Dunkerque et Barcelone.

Le travail, commencé en 1792, fut long et difficile; il dura jusqu'en 1799.

La Convention n'attendit pas si longtemps: elle adopta un mètre «provisoire» le 1er août 1793.

On était alors en pleine Terreur.

Lapla­ ce, Borda, Lavoisier, Coulomb furent expulsés de la commission du systè- me métrique comme «insuffisamment dignes par leurs vertus républicaines et leur haine pour les rois».

Cependant, les travaux continuaient.

L'ensemble du système métrique fut rendu obligatoire par la loi du 18 germinal an III (7 avril 1795), mais l'usage n'en devint courant qu'au milieu du XIX• siècle.

La loi du 19 frimaire an VIII ( 10 décembre 1 799) donna une valeur légale aux étalons du mètre et du kilogramme déposés aux Archives nationales.

Dix ans plus tard, Delambre rendra compte de tous ces travaux dans son ouvrage La Base du système métrique décimal.

Entre-temps, Condorcet était mort en prison, Bailly et Lavoisier avaient été guillotinés et la Convention avait annoncé que «la République n'avait pas besoin de savants».

Malgré cette procla­ mation, les sciences connaissaient un vif éclat avec les mathématiciens Laplace, Le Gendre, Monge, Carnot, les chimis­ tes Berthollet, Nicolas Leblanc, Vau­ quelin, Chaptal, le physicien Coulomb, les naturalistes Lamarck, Cuvier, Geof­ froy Saint-Hilaire, le médecin Bichat.

Les nécessités du temps stimulaient les recherches: tous les hommes de sciences étaient mobilisés pour le rayonnement du pays. 2 / 2. »

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