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Le stûpaLe stûpa est un monument d'origine indienne et prébouddhique,destiné

Publié le 23/05/2020

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« Le stûpa Le stûpa est un monument d’origine indienne et prébouddhique, destiné d’abord à marquer les lieux essentiels de la doctrine, sacralisés par le passage sur terre du Bouddha historique : à Lumbini, son village natal, à Bodh Gayâ où la méditation lui ouvrit les portes de l’Éveil, à Sarnâth où il a donné son premier enseignement.

Un stûpa se dresse à Kushinagar, pour accueillir ses restes mortels après son départ physique de la terre des hommes (son parinirvâna). À l’exemple de la doctrine bouddhiste, le stûpa connut un grand nombre de métamorphoses, en fonction des latitudes : il devint ainsi dagoba à Ceylan, chedi au Siam ou chorten au Tibet.

Des exemples aussi admirables que divers se trouvent dans les cités royales cinghalaises, à la somptueuse pagode de Shwe Dagon à Rangoun, sans oublier la merveille de Borobudur à Java, ni les innombrables chorten disséminés le long des chemins de pèlerinage des terres tibétaines, ou dans les sanctuaires. Les proportions parfaites du corps du Bouddha ont servi de modèle à l’érection de ces monuments caractéristiques, dont la structure et les règles de construction sont strictement définies.

L’assise repose sur une base carrée figurant la terre, surmontée d’un dôme symbolisant l’eau, prolongé par une volée de paliers traduisant les étapes de l’Éveil et représentant le feu.

Une ombrelle stylisée, emblématique du vent, coiffe l’ensemble et s’achève elle-même en un croissant de lune sur lequel repose le disque solaire, expression de la suprématie cosmique de la loi bouddhiste. Les Tibétains voient dans le chorten, qui sert fréquemment de réceptacle d’offrandes ou de tombeau pour les grands maîtres spirituels, la figuration du corps, de la parole et de l’esprit du Bouddha.

Des variantes architecturales permettent d’y inclure parfois, couronnant le parasol, un lotus à cinq pétales symbolisant les cinq lignées de Bouddhas que connaît le Mahâyâna.

D’autres interprétations font apparaître les moments forts de la quête spirituelle, avec quelquefois au c œ ur du reliquaire la statue d’une divinité.

Où qu’ils soient, en groupe ou en série, les chorten signalent toujours la présence du Bouddha et sont indissociables de la lecture du monde donnée par la tradition tibétaine.. »

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