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Le siège de ParisQuand la Révolution termine la guerre.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Le siège de Paris Quand la Révolution termine la guerre 1870-1871 A la mi-septembre 1870, tandis que le gouvernement provisoire qui a sucèédé au second Empire depuis le 4 septembre se met en place, les soldats de Guillau­ me 1•r convergent vers Paris.

Les habi­ tants des communes suburbaines, dans une cohue indescriptible, cherchent refu­ ge derrière les fortifications de la capita­ le.

Le 1 7 septembre, le général von Falkenstein occupe les hauteurs de Villeneuve-Saint-Georges.

Le 19, après que le général Ducrot a échoué dans sa tentative d'enrayer la marche du Kron­ prinz sur Versailles, l'encerclement de la capitale est achevé.

Le gouvernement provisoire, soucieux de ne pas laisser Paris aux mains d'une population gagnée par les idées révolu­ tionnaires, décide de demeurer sur pla­ ce.

Seule une délégation, dirigée par Gambetta, est envoyée à Tours, en bal­ lon, le 7 octobre.

Dans la capitale assié­ gée, le général Trochu dispose de forces importantes.

Le peuple parisien pense que la victoire est certaine.

Peu à peu, les modérés découvrent que ce patriotis­ me a un sens politique et social affirmé.

Trochu considère désormais que la dé­ fense de Paris est une «héroïque folie».

Le 31 octobre, on apprend à la fois la capitulation de Metz et l'échec sanglant d'une sortie en direction du Bourget.

Aussitôt, des comités de vigilance orga­ nisent une manifestation de défiance à l'égard du gouvernement provisoire.

L'hiver 1870-1871 est une cruelle épreu­ ve pour la capitale.

Les pauvres sont les plus malheureux: les spéculateurs trafi­ quent des rares denrées.

A partir du 5 janvier, tandis que le froid est particuliè- rement vif, Paris est bombardé par les batteries lourdes Krupp.

Les initiatives du gouvernement de Dé­ fense nationale échouent régulièrement, suscitant une défiance grandissante.

Les Parisiens doivent se contenter quotidien­ nement de 25 à 30 grammes d'une vian­ de indéfinissable et de 300 grammes d'un pain innommable.

Du bois vert est distribué qui enfume les logements plus qu'il ne les chauffe.

Paris souffre, mais aussi réfléchit et dis­ cute: dans les clubs, les comités de vigi­ lance, les sections de l'Internationale, les bataillons de la garde nationale, s'élabo­ rent des plans, des programmes, qui dé­ boucheront sur la Commune de Paris, tandis que des manifestations dénoncent les tentatives de reddition; des coups de feu sont tirés sur les manifestants; les clubs sont interdits; dix-sept journaux républicains sont supprimés.

Le 28 janvier 1871, tandis que la situa­ tion militaire est de plus en plus mauvai­ se en province, Paris capitule.

Jules Favre signe un armistice de vingt et un jours, garanti par la remise de tous les forts aux Allemands, le désarmement des troupes (sauf 12000 hommes pour le maintien de l'ordre) et le versement d'une indemnité de 200 millions.

Cet armistice est ressenti comme une véri­ table trahison par le peuple parisien.

La Commune sera la suite logique du siège de Paris. 2 / 2. »

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