Databac

Le second front en Europe: le débarquement des Alliés en Sicile

Publié le 29/08/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Le second front en Europe: le débarquement des Alliés en Sicile. Ce document contient 542 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.


Nom donné aux puissances liguées contre la France napoléonienne de 1813 à 1815 : Autriche, Grande-Bretagne, Russie, Prusse. Ces pays ont été rejoints par la Suède, puis par la Bavière. Au lendemain de la bataille de Leipzig, toute l'Europe, à l'exception du Danemark et de la Turquie, était ainsi en guerre contre la France. Le nom a aussi été donné aux pays en guerre contre l'Allemagne, l'Autriche-Hongrie et la Turquie, durant la Première Guerre mondiale : Grande-Bretagne, France, Russie (jusqu'en mars 1918), Serbie, Italie, États-Unis (à partir d'avr. 1917). Durant la Seconde Guerre mondiale, les Alliés ont désigné l'Angleterre, le Canada, les États-Unis et l'URSS auxquels se sont joints les pays que l'avancée des troupes libérait du joug allemand.

« Le second front en Europe: le débarquement des Alliés en Sicile Après la capitulation de l'Afrikakorps en mai 1943, les Alliés décident de conquérir la " forteresse Europe ".

Avec le succès de l'Opération Husky en juillet 1943, les Alliés réussissent à faire ce saut décisif sur le continent. Avec le débarquement des forces alliées en Sicile, le combat armé contre le fascisme et le nazisme entre dans une nouvelle phase: à partir de ce moment, il se déroule sur le continent européen; la "forteresse Europe" subit ses premières brèches.

Pour Franklin Roosevelt, ce débarquement marque le "début de la fin" du nazisme. À partir du 10 juillet 1943, les troupes alliées débarquent sur la côte sicilienne; c'est le résultat d'une bien longue lutte politique entre les Alliés.

La décision remonte à la conférence de Casablanca de janvier 1943.

En l'absence de Staline, le Premier ministre britannique Winston Churchill impose son plan.

Ainsi les chefs de gouvernement décident d'ouvrir un deuxième front au sud de l'Europe contre l'avis de qui insiste pour un débarquement sur les côtes de la Manche. Selon la " stratégie méditerranéenne " de Churchill, les puissances de l'Axe doivent être frappées de façon décisive là où elles sont les plus fragilisées. Le débarquement en Sicile se présente comme la conséquence logique de la reddition de l'Afrikakorps et des troupes italiennes en Afrique du Nord.

Et c'est en Afrique que, dès le 13 mai 1943, les Alliés commencent leurs préparatifs pour l'Opération Husky, ceux-ci débutant par des bombardements systématiques de l'Italie.

Vient ensuite la conquête de l'île de Pantelleria située à mi-chemin entre la Tunisie et la Sicile: c'est chose faite le 11 juin 1943. Pour éviter des conflits d'autorité entre les Britanniques et les Américains, les chefs militaires partagent l'opération en deux secteurs, le haut commandement revenant au général Dwight Eisenhower. La VIIe armée américaine commandée par le général George Patton attaque le golfe de Gela, et la VIIIe armée britannique commandée par le général Montgomery débarque à la pointe sud-est de l'île, s'emparant du fort de Syracuse resté intact.

Les défenseurs - la VIe armée italienne et les divisions blindées allemandes - ne bénéficient d'aucun soutien aérien.

Dès le 13 juillet, les troupes alliées se rejoignent près de Raguse à l'ouest de Syracuse.

Il ne reste plus au commandant allemand, le général Hans Hube, qu'à faire décrocher ses unités en se retirant sur le continent italien. En seulement cinq semaines, la conquête de la Sicile est achevée.

La rapidité de cette opération est sans doute due à la supériorité des troupes alliées, mais aussi et surtout à l'épuisement des soldats allemands et italiens. La campagne d'Italie est cependant difficile.

Certains points de résistance, comme le Mont- Cassin - un monastère situé dans les Appenins, au sud de Rome, et transformé en place forte - ne tombent qu'après des combats acharnés où brillent les Français en mai 1944. Le 25 juillet, le roi Victor Emmanuel III fait arrêter Mussolini et nomme le général Badoglio à la tête du gouvernement.

Ce dernier signe le 8 septembre un armistice avec les Alliés.

L'axe Rome-Berlin est définitivement brisé.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles