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LE SÂMKHYA ET LE YOGA

Publié le 16/06/2020

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« Il est évident qu'un tel texte appelle commentaire, si l'on veut y comprendre quelque chose. En voici, en bref, un pour chaque point. — Le Non-Manifesté est la Nature dans son essence, sans ses «dérivés». a. Tous les objets particuliers étant finis cela suppose une matière infinie, non mesurable, dont ils tirent leur existence mesurable. b. Non seulement les objets particuliers sont finis et mesurables, mais encore ils sont «connexes», c'est-à-dire semblables à eux-mêmes en toutes leurs parties et exemplaires. D'où l'on infère la Nature comme cause de leur homogénéité et de leur multiplicité. c. Probablement ceci: du fait que l'activité productrice d'objets particuliers est efficace, cela suppose l'intervention d'un maître d'œuvre: la nature non-manifestée en tant que cause suprême. d. Tout effet ayant une cause, on peut légitimement inférer que l'univers des objets particuliers a une cause : la Nature. e. Lorsque la nature manifestée se résorbe dans la dissolution générale (pralaya, dissolution ou état de «dé-manifestation»), toutes les différences s'estompent, mais ne disparaît pas ce qui en est la « source » : la Nature non-manifestée. (Remarque : la dissolution générale est un thème constant de la cosmologie indienne, selon laquelle à une ère de manifestation succède une ère de dé-manifestation, suivie d'une nouvelle ère de manifestation, et cela de façon infinie et cyclique). ...»

« LE SÂMKHYA ET LE YOGA Si le Vaïshéshika traitait des constituants du monde physique et spirituel, élaborant une doctrine de leurs spécificités substantielles 'et autres, le Sâmkhya pour­ suit un but analogue par un autre «dénombrement» (samkhya).

Celui des constituants élémentaires de la Nature (Prakriti), face � l'unique entité spirituelle suprême (Purusha).

Le yoga, quant � lui, prône la délivrance par une discipline psychosomatique généralement associée aux thèses du Sâmkhya, le théisme de l'un n'étant pas sensiblement différent de celui de l'autre, même si le Sâmkhya n'a pas pour objet propre la théologie du Seigneur-Dieu et est considéré comme «athée».

Quoi qu'il en soit, s'ils sont réunis daris la tradition comme complémentaires, c'est bien parce que connaître et pratiquer visent une même connaissance libératrice.

Le Sâmkhya Date de naissance approximative : ± 400 après J.-C.

Textes de base: le Sâmkhyakârikâ d'Ishvarakri­ shna, en tout 72 versets, et son Commentaire par Gau­ dapâda au VIe siècle.

D'autres Commentaires apparaîtront au cours des siècles suivants.

Les kârikâ de la Sâmkhyakârikâ sont des commentaires en vers, tout aussi courts et ellip­ tiques que les sûtras.. »

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