Le sahara
Publié le 18/05/2020
Extrait du document
«
Contrairement à ce que l'on puisse croire, le Sahara, le plus grand désert au monde est non seulement peuplé
(près de 7 millions d'individus) mais [recèle de richesses].
Actuellement, dix Etats se partagent cet espace de
8.5 millions de km2.
Quels sont les spécificités géoéconomiques et les enjeux géopolitiques de ce désert
[aujourd'hui mis en valeur par les logiques de mondialisation] ?
1) Quelles ressources pour le Sahara ?
Traditionnellement vécu comme un ensemble contraignant du fait de son milieu hostile [marqué par l'aridité], le
Sahara est aussi un espace aux nombreux atouts.
Tout d'abord, on peut [souligner l'importance] des matières
premières.
Les hydrocarbures sont concentrés au nord de la région en Algérie et en Libye.
Leur abondance et
leur exploitation transforment les territoires concernés : les champs pétrolifères de Hassi Messaoud en Algérie
montrent le bouleversement des paysages du désert : les dunes cèdent la place à une zone industrielle
spécialisée.
Des minerais rares existent aussi dans la région, notamment l'uranium nigérien.
La mine d'Arlit
(Niger) ouverte en 1969 est à ciel ouvert : là encore, l'exploitation économique du sol saharien modifie en
profondeur les territoires.
Plus choquant encore, des fronts pionniers agricoles sont désormais repérables au
c½ur du désert saharien.
Par l'usage de plus en plus fréquent des bassins aquifères parcourant le désert, des
agricultures de pompage irriguent des parcelles circulaires arrosées grâce aux rampes pivots, comme dans la
région d'El Oued en Algérie : le désert, ici ou là, se transforme en jardin.
Tous ces changements sont l'aboutissement de choix stratégiques et économiques de la part d'acteurs variés :
il y a d'abord les sociétés nationales qui exploitent les gisements pétroliers et en explorent d'autres pour
assurer la souveraineté économique de l'Etat : c'est le cas de Sonatrach algérienne ou ETAP tunisienne.
Pourtant, ce sont souvent des entreprises étrangères qui tirent le plus profit de ces richesses.
Depuis les
années 70, Repsol, Elf, ou Exxon, exploitent « l'or noir » de la région.
Dans le domaine minier, la transnationale
française AREVA continue d'avoir le monopole d'extraction de l'uranium nigérien grâce à des conventions.
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- Fernand Foureau1850-1914De 1888 à 1896, il continua l'étude scientifique du Sahara entreprise par Duveyrier.